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n°133 - 15 mai 2025

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BuSCA n°133 - 15 mai 2025

 

Éditorial

Le comité de rédaction du bulletin de veille sanitaire internationale de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) vous présente l’actualité de la quinzaine passée dans le domaine de la surveillance sanitaire des aliments. A noter la parution du rapport méthodologique de la troisième Étude de l’Alimentation Totale (EAT3) réalisée en France. Bonne lecture !

Dangers biologiques

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Étude

Turquie, STEC, aliments crus

Une étude a examiné la prévalence de sept sérotypes d’E. coli producteurs de shigatoxines d’importance clinique dans 220 échantillons d’aliments crus collectés au stade de la distribution dans des marchés en Turquie en 2024. Les gènes de virulence stx1 ou stx2 et eae caractéristiques des E. coli enterohémorragiques (EHEC) ont été détectés par PCR, dans 12,3 % (27/220) des échantillons. La prévalence la plus élevée de ces gènes était retrouvée dans la viande de bœuf crue (32,6 %, 16/49), suivie du lait cru (13,3 %, 6/45) et du poulet cru (7,5 %, 3/40). Les poissons et les légumes-feuilles présentaient une prévalence plus faible. Au total 26 échantillons positifs ont été dénombrés et 46 isolats ont été obtenus. Les sérotypes des isolats étaient majoritairement O103 (32,6 %), suivi de O157 (19,6 %), O45 (17,4 %), O121 (8,7 %), O104 (6,5 %). Lien

Dangers chimiques

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Étude

Espagne, plastifiants, aliments

Une étude sur l’alimentation axée sur l’exposition aux plastifiants provenant des emballages a été réalisée en Espagne sur 109 échantillons alimentaires collectés en 2022. Les composés recherchés incluaient 11 esters d’acide phtalique (PAE), quatre plastifiants non phtalates (NPP) et 20 esters organophosphorés (OPE). La présence d’au moins un de ces composés a été détectée dans 85 % (81/109) des échantillons. Les groupes d’aliments présentant les concentrations les plus élevées étaient la viande (193 ng/g poids humide), les condiments (163 ng/g ph), les aliments pour bébés (125 ng/g ph) et les produits de la pêche (109 ng/g ph). Les NPP, tels que le citrate d’acétyle tributyle (ATBC) ou l’adipate de di(2-éthylhexyle) (DEHA), ont été détectés principalement dans les aliments pour bébés et la viande. Des différences significatives ont été observées entre les types d’emballage : l’ATBC était principalement associé aux emballages en verre (la migration provenait probablement du vernis des bouchons) et le DEHA aux aliments vendus en vrac dans des matériaux plastiques. Le transfert des NPP était favorisé par la cuisson des aliments avec leur emballage. Lien

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Étude

Belgique, PFAS, cultures maraîchères

Une étude a évalué la présence de 29 PFAS dans des denrées issues de cultures maraîchères (n = 197) et dans le sol (n = 264) de 88 jardins privés situés à différentes distances (0,5 à 30 km) d’une usine de produits chimiques fluorés dans la région d’Anvers, pendant les périodes estivales de 2019, 2021 et 2022. Les plantes vivaces présentaient un plus grand nombre de PFAS quantifiables que les cultures annuelles (légumes-fruits, légumes-feuilles et légumineuses). Les PFAS à chaîne courte étaient majoritaires. En revanche, les concentrations en PFAS étaient les plus élevées dans les plantes annuelles à croissance rapide (jusqu’à 4,76 ng/g poids frais dans les légumineuses). La plupart des PFAS ont montré peu de variations de leurs concentrations en fonction de la profondeur dans le sol. Les concentrations dans le sol n’étaient pas corrélées à celles mesurées dans les cultures. L’estimation de l’exposition aux PFAS de la population locale a montré des dépassements fréquents de la dose hebdomadaire tolérable, fixée à 4,4 ng/kg poids corporel/semaine, en particulier chez les jeunes enfants, avec un risque similaire pour les zones proches ou situées à plus de 4 km de l’usine. Lien

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Étude

Belgique, PFAS, aliments

Dans cette étude, 25 PFAS ont été recherchés dans 268 échantillons de denrées alimentaires collectées en Belgique en 2022. Les résultats ont montré la présence d’au moins un PFAS dans 43 % des échantillons. Les PFAS les plus fréquemment détectés étaient le PFOS dans 19 % des échantillons, suivi du PFBA (18 %) et du PFOA (15 %). Les fréquences de détection et les concentrations en PFAS étaient plus élevées dans les produits de la mer. Parmi ces derniers, 74 % (32/43) contenaient au moins un PFAS. Un dépassement de la teneur maximale, fixée à 0,70 µg/kg pour le PFOA par le Règlement (UE) 2023/915, a été observé dans un échantillon de crabe (1,2 µg/kg). Lien

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Étude

Italie, alcaloïdes, thés et miels

Une étude a évalué la présence et la distribution des alcaloïdes pyrrolizidiniques (AP) et de leurs dérivés N-oxydes (APNO) dans 79 échantillons de thés noirs et verts, collectés sur les marchés en Italie entre 2017 et 2024, et 439 échantillons de miels, produits localement. Des AP/APNO ont été détectés dans 91 % (72/79) des échantillons de thé, dont 28 % (22/79) dépassaient la limite réglementaire fixée à 150 µg/kg par le Règlement (CE) n°2023/915. Les analytes prédominants étaient la lycopsamine et l’échinatine. Dans le miel, 25 % (110/439) des échantillons contenaient des teneurs quantifiables en AP/APNO. Les concentrations les plus élevées ont été mesurées dans le miel de thym (50 µg/kg), suivi des miels multifloraux ou de chardon (jusqu’à 47 µg/kg), l’échimidine et son dérivé étaient les analytes majoritaires. A ce jour les alcaloïdes pyrrolizidiniques ne sont pas réglementés en Europe dans le miel. Lien

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Étude

Pologne, pesticides, légumes

Dans une étude, la présence de 535 résidus de pesticides a été recherchée dans 590 échantillons de légumes (bulbes, brassicacées, racines et tubercules, feuilles, tiges, fruits et légumineuses) récoltés en Pologne en 2022 et 2023. Des résidus ont été détectés dans 39,8 % (235/590) des échantillons et 5,1 % (30/590) dépassaient la LMR fixée par le Règlement (CE) n°396/2005. Le plus grand nombre de dépassements a été observé pour les légumes feuilles (4,3 %, 25/590), représentés par l’aneth et la laitue. Les molécules les plus fréquentes étaient la pendiméthaline et le chlorpyrifos. Lien

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Étude

Égypte, pesticides, olives

Une autre étude a évalué la présence de 430 résidus de pesticides dans 1 104 échantillons d’olives prélevées sur les marchés égyptiens entre 2021 et 2023. Au total, des résidus étaient détectés dans 39,1 % des échantillons (432/1 104) et 19,7 % (217/1 104) contenaient au moins deux résidus. Les LMR étaient dépassées dans 5,8 % des échantillons testés (64/1 104). La lambda-cyhalothrine, la cyperméthrine et le chlorpyrifos étaient les molécules les plus fréquemment détectées et l’association la plus fréquente était lambda-cyhalothrine et cyperméthrine. Lien L’Égypte est le second producteur mondial d’olives de table après la Turquie. Lien

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Étude

Chine, résidus de médicaments, poissons d’eau douce

Une étude visant à analyser la présence de résidus d’anesthésiques chez les poissons d’eau douce dans la province chinoise du Fujian a été réalisée à partir de 368 échantillons collectés entre 2021 et 2023. Parmi les trois anesthésiques recherchés, seul l’eugénol a été détecté, dans 49,5 % (182/368) des échantillons. Au total 33,2 % (111/368) des échantillons dépassaient la LMR fixée à 0,05 mg/kg pour l’eugénol au Japon, aucune LMR n’étant fixée pour ce composé en Chine. Cette molécule ne dispose pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) en tant que médicament vétérinaire dans les pays européens. La concentration maximale était de 27,2 mg/kg pour un échantillon de carpe argentée, soit 544 fois la LMR. Une baisse du nombre de dépassements a été observée chaque année. Lien

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Bilan

France, dangers chimiques, étude de l’alimentation totale

Les études de l'alimentation totale (EAT) sont des études nationales dont l’objectif premier est l’évaluation des risques sanitaires liés à l’exposition chronique de la population à des substances chimiques présentes dans les aliments et sont conduites sur des aliments préparés tels que consommés. L’Anses vient de publier le rapport méthodologique de la troisième EAT conduite sur la population générale française (à l’exclusion des enfants de moins de 3 ans). La collecte des aliments s’est déroulée de mai 2021 à août 2022. Au total plus de 250 substances ont été ciblées, parmi elles, des pesticides, des polluants organiques persistants, des éléments traces métalliques, des mycotoxines, des phtalates, des substances néoformées, etc. Cette EAT intègre pour la première fois en France la consommation d’aliments issus de l’agriculture biologique. Les résultats feront l’objet de rapports et d’avis successifs, à paraître une fois l’évaluation de risque finalisée. Lien

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Bilan

Suisse, dangers chimiques, surveillance des denrées alimentaires

L’office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) présente les données issues des contrôles officiels et les anomalies constatées, pour la Suisse et le Liechtenstein. Ces données transmises à l’OSAV sont désormais rendues publiques et téléchargeables. En 2023, environ 40 000 entreprises ont été contrôlées, 1 663 échantillons ont été analysés et 175 (4,5 %) ne répondaient pas aux normes réglementaires. Les données partagées par l’OSAV à ce jour concernent les produits phytosanitaires, les mycotoxines et les organismes génétiquement modifiés. Lien

 

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Ce document créé dans le cadre de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) peut être utilisé et diffusé pour tout ou partie par tout média à condition de ne pas apporter de modification au contenu et de citer la source comme suit "© https://www.plateforme-sca.fr"

 

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