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n°126 - 07 février 2025

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BuSCA n°126 - 6 février 2025

 

Éditorial

Le comité de rédaction du BUSCA vous présente l’actualité de la quinzaine dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments. Au sommaire : des cas d’hépatite A liés à des myrtilles congelées aux Pays-Bas, une épidémie de salmonellose en Norvège associée à des pousses de luzerne, et une étude sur la prévalence de Campylobacter dans les foies de moutons et de poulets en Irlande. Également, des analyses sur les aflatoxines dans le lait en Italie, les PFAS dans l’eau de distribution mondiale, et les métaux lourds dans les fruits tropicaux en Colombie. Bonne lecture !

Dangers biologiques

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Évènement

Pays-Bas (cas), Pologne (source), virus de l’hépatite A, myrtilles

Aux Pays-Bas, au 14 janvier 2025, les autorités sanitaires ont confirmé 12 cas d’infection par le virus de l’hépatite A avec des symptômes graves ayant nécessité des soins médicaux, pour lesquels des myrtilles congelées provenant d’une société polonaise ont été mises en cause. Cet événement a fait l’objet d’une notification au RASFF à cette même date et les produits incriminés ont fait l’objet de rappels. Lien

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Évènement

Norvège, Salmonella spp., pousses de luzerne

L’une des plus grandes vague d’épidémies de salmonellose rapportées en Norvège est dorénavant en déclin. Au total, 230 cas ont été recensés entre octobre et décembre 2024 : 120 ont été infectés par S. Typhimurium,105 par S. Newport, et d’autres sérotypes étaient en cause pour les cinq autres cas. Des pousses de luzerne issues de l’agriculture biologique ont été mises en cause et retirées du marché. Cette épidémie n’a pas fait l’objet de notification au RASFF. Lien

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Évènement

Amérique du Nord, Salmonella Enteritidis, pâtisseries

Une épidémie de salmonellose mettant en cause des pâtisseries industrielles est en cours aux États-Unis et au Canada (Québec). Entre fin septembre 2024 et début janvier 2025, 69 cas ont été confirmés dont 17 hospitalisations. L’agent étiologique détecté chez les cas était Salmonella Enteritidis. Les produits incriminés ont fait l’objet de rappels. Lien

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Étude

Irlande, Campylobacter spp. foies d’origines animales

Une étude visant à déterminer la prévalence de Campylobacter spp. thermotolérants dans les foies de poulets, de bœufs, de porcs et de moutons a été menée dans quatre abattoirs irlandais entre février et août 2022. Au total, 190 échantillons ont été prélevés. La fréquence de détection de Campylobacter spp. était respectivement de 80 % (36/45), 70 % (35/50), 16 % (8/50) et 4 % (2/45) dans les foies de moutons, de poulets, de porcs et de bœufs. Sur les 72 échantillons qui ont révélé la présence d’un seul isolat, 41 (57 %) ont été confirmés comme étant contaminés par C. jejuni et 31 (43 %) par C. coli ; les autres échantillons contaminés présentaient un mélange d’espèces de Campylobacter spp. Un complexe clonal (CC-828) commun aux isolats d’animaux et aux cas cliniques des bases de données a été mis en évidence. Lien

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Étude

Slovénie, Clostridioides difficile, moules

Une étude a été menée dans les trois fermes mytilicoles de Slovénie sur deux périodes (2014 - 2015 et 2021) afin de déterminer la dynamique temporelle de Clostridioides difficile. Cette étude a révélé des isolements de C. difficile plus fréquents (p < 0,0001) durant les mois les plus froids (88 %, 49/56) par rapport aux périodes chaudes (32 %, 21/66). Le taux d’isolement cumulé sur les deux périodes dans toutes les fermes était de 59,8 % (79/132). Le séquençage des génomes a révélé la présence de C. difficile toxinogènes avec des mutations génétiques conférant la résistance aux fluoroquinolones. Lien

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Étude

Bangladesh, Escherichia albertii, viande de poulets

Escherichia albertii est un agent zoonotique supposé responsable de maladies gastro-intestinales humaines et la viande de volaille est considérée comme une des sources principales. Dans une étude menée au Bangladesh entre 2021 et 2023, la présence d’E. albertii a été recherchée dans 61 échantillons de poulets vendus au détail. Au total 64 % (39/61) des échantillons étaient positifs par PCR. La détection d’E. albertii dans les muscles, la poitrine, le foie et les gésiers suggère une contamination généralisée dans les produits de viande examinés. Lien

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Avis

France, virus de l’hépatite E, aliments

L’Anses a mis à jour la fiche de description de danger biologique transmissible par les aliments relative au virus de l’hépatite E (VHE). Plusieurs études, tant au niveau français qu’international, ont démontré la présence du génome du VHE à hauteur de 1 à 13 % des échantillons de foies de porc commercialisés et jusqu'à 30 % pour les produits à base de foie de porc cru. En France, environ 3 000 cas symptomatiques ont été recensés depuis 2022 avec plus de 98 % de cas autochtones. Le VHE fait l’objet d’une surveillance par le CNR des hépatites entéro-transmissibles mais il n’y a pas de réglementation concernant la surveillance du VHE dans les élevages porcins ou dans les aliments. Lien

Dangers chimiques

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Étude

Italie, aflatoxine M1, lait de vache

L’aflatoxine M1 (AFM1) est un métabolite de l’aflatoxine B1 produit dans le foie des vaches pouvant migrer dans le lait. Une étude visant à rechercher la présence d’AFM1 dans le lait de vache a été menée en Italie dans le cadre de contrôles officiels, sur une période de 12 ans (2012 - 2023). Au total 1 017 échantillons ont été analysés (843 de lait cru et 170 de lait pasteurisé). L’AFM1 a été quantifiée dans 54,4 % (553/1 017) des échantillons (à des concentrations supérieures à la limite de quantification du test ELISA de 5 ng/kg). Des non-conformités aux limites réglementaires européennes fixées à 0,050 µg/kg ont été validées par chromatographie dans 4,8 % des échantillons (49/1 017). Des concentrations maximales pouvant atteindre 0,401 µg/kg ont été détectées dans un échantillon de lait pasteurisé. Les niveaux de contamination les plus élevés étaient en 2012 et 2013. Lien

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Étude

Monde, éléments-traces, produits de la mer

L’institut sanitaire italien (Istituto Zooprofilattico Sperimentale del Lazio e della Toscana (IZSLT)) a analysé les résultats obtenus de 2014 à 2023 dans le cadre de la surveillance officielle des éléments-traces métalliques dans les produits de la mer, provenant de la production nationale ou d’imports. L’analyse a porté sur 5 854 échantillons, majoritairement des poissons (n = 2 701), des céphalopodes (n = 1 536), des mollusques bivalves (n = 1 019) et des crustacés (n = 450). Au total 2,43 % (142/5 854) des échantillons présentaient des non-conformités. Les plus fortes concentrations en Pb ont été mesurées dans les mollusques bivalves et la teneur maximale (TM) fixée par l’UE a été dépassée dans un échantillon. Les céphalopodes présentaient les plus fortes concentrations en Cd avec 1,1 % (17/1 536) de dépassements de la TM, et les poissons marins présentaient les concentrations les plus élevées en Hg, avec 4,4 % (118/2 701) de dépassements. Lien

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Étude

États-Unis, particules anthropiques, produits de la mer

Les particules anthropiques (PA) regroupent une vaste catégorie de matériaux produits ou modifiés par l’Homme, comprenant les microplastiques. Une étude a été réalisée sur 182 échantillons de produits de la mer (122 poissons et 60 crustacés) collectés en 2017 sur la côte Est des États-Unis puis congelés avant d’être analysés en 2021 pour la recherche de PA par microscopie. Des PA ont été trouvées chez 180 des 182 individus. Des différences dans les niveaux de contamination ont été mises en évidence entre les espèces, les crevettes roses étant l’espère la plus contaminée parmi celles testées. Les concentrations moyennes variaient entre 0,02 (pour la morue-lingue) et 10,67 PA/g (pour la crevette rose). Pour ces deux espèces, les concentrations moyennes étaient plus élevées dans les échantillons vendus au détail que dans ceux collectés sur les navires de pêche, ce qui peut faire suspecter une contamination additionnelle pendant la transformation. Lien

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Étude

États-Unis, nitrites et nitrates, produits à base de viande et substituts de produits carnés

Une étude visait à estimer les concentrations en nitrates et nitrites dans des produits transformés à base de viande (1 132 échantillons) et dans les substituts de viande (53 échantillons) commercialisés aux États-Unis en 2023 et 2024. Les résultats montrent des concentrations moyennes en nitrites de 13,7 ppm (minimum : 0,0 - maximum : 214,5) dans les viandes transformées et 1,7 ppm (0,0 à 11,0) dans les substituts, tandis que celles en nitrates atteignent respectivement 32,6 ppm (2,0 à 205,9) et 7,2 ppm (4,0 à 25,3). Le Règlement européen n°1333/2008 encadre les concentrations maximales autorisées en nitrites et nitrates avec un seuil à 150 mg/kg pour les produits à base de viande. Ces valeurs ont été abaissées à 80 mg/kg par le Règlement européen n°2023/2108 qui prendra effet en octobre 2025. La méthode de transformation et les ingrédients influencent fortement ces concentrations, avec des valeurs plus élevées dans les saucisses de porc crues et plus faibles dans les viandes déshydratées. Lien

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Étude

Monde, PFAS, eau de distribution

Une étude a examiné la présence de PFAS dans l’eau de distribution (153 échantillons) entre 2021 et 2023 dans 21 pays dont le Canada (n = 95), les États-Unis (n = 22) et la France (n = 9). Les PFAS les plus fréquents étaient le sulfonate de perfluorobutane (PFBS), le sulfonate de perfluorooctane (PFOS) et l’acide perfluorobutanoïque (PFBA). Des dépassements du seuil maximal européen fixé dans l'eau de boisson à 100 ng/L pour la somme de 20 PFAS ont été observés dans 2 des 36 échantillons prélevés hors Amérique du Nord (soit 5,6 %), tous les deux provenant de la même ville française (Lyon). En France, deux échantillons dépassaient la TM. Ces points chauds pourraient être liés à la contamination provenant de sites industriels utilisant des agents formant un film flottant (AFFF), de sites d’enfouissement ou de production industrielle de fluoropolymères. Cette étude a mis en évidence la présence de PFAS non réglementés, en particulier en France, tel que le sulfonamidoalkyl bétaïne fluorotélomère (FTAB 6:2) et le FTSAS-sulfone 6:2. Lien

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Étude

Colombie, éléments-traces, fruits tropicaux

Une étude réalisée à Antioquia en Colombie a évalué les concentrations en éléments-traces (Hg, Pb, Cd, As, Cr) dans 21 échantillons d’avocat Hass, 14 de groseilles à maquereau et 21 de fruits de la passion violets, prélevés entre mars 2023 et janvier 2024. Les concentrations les plus élevées en Hg, atteignant 0,367 ± 0,066 mg/kg, ont été mesurées dans les avocats. Le règlement européen n°2023/915 ne fixe pas de limites maximales dans ces produits pour le Hg cependant la China Food and Drug Administration (CFDA) a établi un seuil à 0,010 mg Hg/kg, lequel a été dépassé dans 28 % (6/21) des échantillons d’avocats. Les concentrations en Pb ont dépassé les limites maximales fixées en Colombie (0,020 mg/kg) dans sept échantillons d’avocats. Lien

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Avis

Europe, bromure, aliments pour animaux et aliments d’origine animale

La présence du bromure dans l’environnement peut être d’origine naturelle ou anthropique, incluant l’utilisation de certains biocides ou médicaments vétérinaires. Entre 2013 et 2022, l'Efsa a analysé 46 965 échantillons d’aliments provenant de 29 pays européens pour évaluer les concentrations en bromure. Les dépassements des LMR ont été constatés principalement dans les noix du Brésil (38 % des échantillons) et dans certaines viandes (jusqu'à 100 % pour la viande porcine). Les concentrations moyennes les plus élevées ont été mesurées dans les infusions de plantes. Le manque de données concernant les aliments comme les poissons, les algues et l'eau potable a été identifié comme une priorité pour des analyses futures. Les experts ont établi une dose journalière tolérable (DJT) de 0,4 mg/kg poids corporel (p.c.) par jour et une dose aiguë de référence (DARf) de 0,4 mg/kg p.c. par jour pour protéger des effets néfastes sur le développement neurologique. Lien

 

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