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n°72 - 22 septembre 2022

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BuSCA n°72 - 22 septembre 2022

 

Éditorial

Ce 72ème BuSCA est marqué par une prédominance d’informations sur la surveillance des contaminants chimiques dans des matrices très diverses : épices, crabes, poissons, céréales, bières, lait et eau de distribution. Bonne lecture !

Dangers biologiques

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Évènement

USA, E.coli O157:H7, bœuf haché

Au 12 septembre 2022, les CDC américains recensaient sept cas d’infection par une même souche d’Escherichia coli O157:H7 dont six ayant conduit à une hospitalisation. L’épidémie concerne six États et serait probablement liée à la consommation de bœuf haché livré avec un kit de repas à préparer chez soi. Une enquête est en cours afin de confirmer la source. Lien

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Étude

Croatie, STEC, alimentation animale

En Croatie, une étude sur la prévalence des STEC dans les aliments pour animaux a été réalisée sur une période de neuf ans (2012-2021). Les échantillons d’aliments (n = 1 688) ont été collectés soit directement auprès des usines de production, soit auprès d’exploitations avicoles. Aucune souche de STEC n’a été détectée dans les échantillons prélevés à l’usine. En revanche, des souches de STEC porteuses des gènes de virulence eaeA, stx1 et/ou stx2 ont été identifiées dans 27 échantillons prélevés dans les exploitations. Ces dernières présentaient une grande diversité de sérotypes (O26, O103, O111, O121, O145 et O157:H7). Lien

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Étude

Chine, Listeria monocytogenes, denrées d’origine animale

En Chine, 1 798 denrées d’origine animale issues de l’importation (dont 28 % en provenance d’Europe) ont été échantillonnées entre 2018 et 2020 dans le cadre du programme national de surveillance. La proportion d’échantillons contaminés par Listeria monocytogenes atteignait 14 % (61/447) pour la viande de porc, 6 % pour le poisson (18/288) et le boyau de mouton (2/33), 4% (3/83) pour la viande de poulet et 2 % (16/778) pour la viande de bœuf. La viande de porc importée d’Europe présentait la plus forte proportion de contamination soit 16 % (54/331) en comparaison des produits en provenance d’Amérique du Sud (12 %, 4/33) ou des USA (6 %, 5/81). Lien

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Étude

Monde, Listeria monocytogenes, aliments prêts-à-consommer

Une étude a compilé des données de prévalence de Listeria monocytogenes obtenues entre 1990 et 2020 dans les denrées prêtes-à-consommer. Au niveau mondial, la prévalence globale sur les 30 années a été estimée entre 1,4 et 9,9 % tandis qu’aux USA elle oscillait entre 0,5 et 3,8 % en fonction des denrées. Les produits prêts-à-consommer à base de fruits de mer présentaient les prévalences les plus élevées au niveau mondial comme américain. Les données obtenues au cours des cinq dernières années indiquent cependant une réduction de 4,9 % (monde) à 92,7 % (USA) des niveaux de prévalence observés dans les produits à base de fruits de mer. Lien

Dangers chimiques

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Évènement

Canada, aconitine, épices

En date du 1er septembre 2022, les autorités sanitaires canadiennes ont signalé 12 cas d’intoxication suite à l’ingestion d’aconitine, un alcaloïde présent dans les racines d’une plante connue sous le nom d’aconit. Lien Les produits contaminés à l’origine de ces intoxications, à savoir de la poudre de Keampferia galanga, une plante cultivée comme épice, ont fait l’objet d’un rappel. Lien

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Étude

France, mycotoxines, céréales

L’Institut français du porc (Ifip) a mené une étude sur la présence de mycotoxines dans les céréales récoltées en 2019 et 2021, auprès des éleveurs fabriquant leurs aliments à la ferme en région Sud-Ouest. Pour les deux campagnes de récolte, 13 % (16/124) des échantillons étaient contaminés par le déoxynivalénol et 5 % (6/124) par la zéaralénone. Les teneurs restaient cependant en-deçà des teneurs maximales recommandées par la Commission Européenne (Directive 2006/576/CE modifiée). Malgré les fortes pluies ayant précédé les récoltes en 2021, les proportions d’échantillons contaminés n’étaient pas plus élevées en 2021 (13 %) qu’en 2019 (17 %). Lien

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Étude

Italie, chlorate et perchlorate, lait

Les ions chlorates et perchlorates peuvent entrer dans la chaîne alimentaire notamment via l’usage de désinfectants dans les environnements de production. Dans une étude en Italie menée pendant la pandémie de Covid-19, les teneurs de ces composés ont été analysées dans des échantillons de lait de vache (n=148) prélevés à la ferme. Aucun des échantillons ne dépassait la teneur réglementaire de 100 µg/kg applicable aux résidus de chlorate, fixée depuis 2020 par la Commission européenne. Les teneurs maximales s’élevaient à 18,7 µg/kg. Les auteurs insistent cependant sur la forte proportion (73 %) d’échantillons contaminés. Pour les perchlorates, qui ne sont pas réglementés dans le lait, 99 % des échantillons étaient contaminés avec des teneurs maximales atteignant 69,5 µg/kg. Lien

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Étude

Brésil, aflatoxines, bières

Dans une étude au Brésil portant sur les aflatoxines présentes dans la bière, l’aflatoxine B2 était la plus fréquemment détectée (88 %) avec des teneurs comprises entre 14,8 et 195,5 µg/L. Les échantillons de bière (n = 60) ont été collectés en 2020 et 2021 et choisis parmi les marques les plus populaires. Les teneurs moyennes constatées étaient par ailleurs supérieures (40,4 µg/L) dans les bières préparées à base de malt uniquement que dans celles contenant aussi d’autres ingrédients (27,0 µg/L). Selon les auteurs, ces résultats vont à l’encontre des données de la littérature qui révèlent souvent une contamination plus importante des bières auxquelles sont ajoutées des dérivés de céréales comme le maïs. Lien

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Étude

Brésil, mercure, poissons de rivière

Au Brésil, des teneurs en mercure supérieures aux limites établies par l’UE (0,5 mg/kg) ont été observées pour plusieurs espèces de poissons échantillonnés (n = 75) en 2021 dans le fleuve Branco, qui alimente notamment la capitale. Au total, les concentrations moyennes en mercure dépassaient ce seuil pour 10 des 20 espèces échantillonnées et les teneurs maximales pouvaient atteindre 3,16 mg/kg. Dans un contexte d’expansion de l’orpaillage dans cette région, activité associée à des rejets de mercure, les auteurs recommandent une consommation modérée des espèces prédatrices, les plus accumulatrices. Lien Ces recommandations rejoignent celles déjà émises par l’ARS Guyane. Lien

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Étude

Chine, dioxines et PCB, crabes chinois

Suite à de nombreuses non-conformités détectées ces dernières années dans les crabes élevés en Chine, une étude a mesuré les concentrations en dioxines et PCB « type-dioxine » de 555 échantillons de crabes chinois (Eriocheir sinensis) vendus sur les marchés à proximité de Shangai. Les auteurs ont constaté des dépassements de la teneur réglementaire européenne pour la somme des dioxines et PCB exprimée en équivalent toxique de l’OMS (6,5 pg/g) dans 8 % des échantillons, avec des valeurs maximales atteignant 237,05 pg/g. La somme des dioxines réglementées (PCDD/F) dépassait à elle seule le seuil réglementaire européen de 3,5 pg/g (équivalent toxique) dans 14 % des échantillons. Lien

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Autre

France, chloridazone, eau de distribution

L’ARS des Hauts-de-France a annoncé la surveillance renforcée de l’eau du robinet dans 60 nouvelles communes à compter de l’automne 2022. Cette décision fait suite à la détection de métabolites de chloridazone avec des teneurs moyennes comprises entre 2 et 3 µg/L. La chloridazone, un pesticide utilisé principalement dans la culture de betterave sucrière, est interdit à la vente depuis 2019. En l’absence de données toxicologiques robustes et afin de répondre au principe de précaution, le ministère de la Santé avait fixé une valeur sanitaire transitoire de 3 µg/L en juin 2022 pour les métabolites de chloridazone. Ces 60 nouvelles communes vont s’ajouter aux 45 communes déjà sous surveillance renforcée pour lesquelles les teneurs constatées étaient supérieures à 3 µg/L. Lien

 

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Ce document créé dans le cadre de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) peut être utilisé et diffusé pour tout ou partie par tout média à condition de ne pas apporter de modification au contenu et de citer la source comme suit "© https://www.plateforme-sca.fr"

 

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