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n°75 - 3 novembre 2022

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BuSCA n°75 - 3 novembre 2022

 

Éditorial

Ce 75ème BuSCA vous relaie plusieurs brèves liées à la surveillance des contaminants dans les produits de la mer et de l’aquaculture.
Par ailleurs, trois bilans publiés par Santé publique France sur les SHU pédiatriques et la biosurveillance vous sont présentés, bonne lecture !

Dangers biologiques

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Évènement

Norvège, Listeria monocytogenes, saumons fumés

En Norvège, quatre personnes ont été hospitalisées suite à une infection par Listeria monocytogenes. Trois d’entre elles ont déclaré avoir consommé du saumon ou de la truite en provenance d’un même fabricant. Les résultats de l’enquête ont confirmé la présence de la souche épidémiologique dans un des produits du fabricant ainsi que dans l’environnement de production. Lien Le 18/10/2022, le fabricant a initié un rappel de différents lots de saumons et truites fumés. Lien

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Évènement

USA, Salmonella spp., poissons crus

Aux USA, une épidémie de salmonellose est en cours, 33 personnes infectées étaient identifiées au 19/10/2022. Au moins 13 personnes ont été hospitalisées. Plusieurs personnes malades ont déclaré avoir consommé du poisson cru dans des restaurants approvisionnés par la même entreprise, où la souche épidémiologique a été retrouvée dans l’environnement de production. L’entreprise a procédé au rappel de plusieurs lots de poissons frais issus d’espèces différentes : saumon, thon, espadon, bar et flétan. Lien

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Étude

Portugal, Enterococcus spp., poulets de chair

Une étude a comparé la sensibilité aux antibiotiques de souches d’Enterococcus spp. isolées à l’abattoir sur des poulets de chair, à 20 ans d’intervalle, dans la même région au Portugal. Une évolution significative de la résistance a été observée pour trois antibiotiques parmi les dix testés. Ainsi, le nombre de lots de poulets contaminés par des entérocoques résistants à l’ampicilline est passé de 3 % en 1991-2001 à 17 % en 2018, et de 24 % à 43 % pour l’association quinupristine/dalfopristine. La différence la plus significative entre les deux périodes concerne l’absence d’isolats résistants à la vancomycine en 2018, alors que 46 % des lots de viande étaient concernés en 1999-2001. Lien

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Étude

Monde, parasites, tilapias

Une revue de la littérature a permis d’estimer à 14 % (IC95 : 10-20) la proportion mondiale de tilapias infectés par des parasites, en s’appuyant sur plus de 19 000 observations effectuées entre 2000 et 2022. Parmi les cinq groupes taxonomiques de parasites potentiellement responsables d’infection chez l’Homme, les cestodes étaient détectés dans 40 % des échantillons (n=142), les amibes dans 24 % (n=75) et les nématodes dans 22 % (n=10 477). Les études menées en Afrique rapportaient globalement la plus forte prévalence de tilapias parasités, et plus particulièrement celles menées en Tanzanie (56 %) et en Égypte (43 %). Lien

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Avis

Monde, Listeria monocytogenes, aliments prêts à consommer

Un rapport d’expertise de la FAO relatif à la présence de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à consommer a documenté 127 épidémies de listériose d’origine alimentaire survenues entre 2005 et 2020. Ces épidémies étaient liées en majorité à la consommation d’aliments à base de produits carnés (37 %) et de produits laitiers (28 %) mais de nouvelles matrices ont été identifiées depuis l’évaluation de risque menée en 2004. Les experts recommandent donc de porter une attention particulière aux aliments suivants lors d’une prochaine évaluation de risque : les légumes-feuilles, les melons, les légumes surgelés ainsi que certains poissons marinés. Lien

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Bilan

France, SHU, surveillance

En 2021, 128 cas de SHU pédiatriques ont été notifiés sur le territoire d’après le dernier bilan de Santé publique France. L’Agence a observé comme chaque année un pic estival de notifications avec cependant une baisse de l’incidence globale par rapport aux années précédentes (1,12 cas pour 100 000 enfants de moins de 15 ans contre environ 1,40 depuis 2017). Pour les 97 cas avec confirmation d’une infection par STEC, le sérogroupe O26 était le plus fréquemment observé (35 %) suivi du sérogroupe O80 (18 %). L’année 2021 a également été marquée par un épisode groupé lié à la présence d’une souche STEC O157 retrouvée dans des concombres, responsable de deux cas de SHU. Lien

Dangers biologiques et chimiques

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Étude

Chine, épidémies d’origine alimentaire, produits carnés

En Chine, 2 815 épidémies liées à la consommation de produits carnés ont été observées entre 2002 et 2017. Les catégories d’aliments les plus fréquemment associées aux foyers épidémiques étaient les préparations à base de produits carnés cuits ou non (31 %), la viande fraîche issue d’animaux de boucherie (29 %) et la viande de volaille (21 %). Salmonella (15 %) et Vibrio parahaemolyticus (9 %) représentaient les principaux agents pathogènes identifiés pour ces épidémies. Les intoxications liées à la présence de dangers chimiques étaient plus rares et concernaient en majorité la présence de nitrites (7 %) ou de substances interdites en Chine (3 %), dont une majorité d’intoxications liées à la présence de clenbutérol. Lien

Dangers chimiques

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Étude

Méditerranée, mercure, poissons et fruits de mer

Les concentrations moyennes en mercure de près de 1 300 poissons et fruits de mer appartenant à 58 espèces différentes pêchées en mer Méditerranée ont été comparées dans cette étude, avec toutefois des disparités importantes entre les tailles d’échantillons. Les spécimens ont été collectés sur des marchés locaux français, espagnols et italiens entre 2018 et 2021. Neuf espèces présentaient des teneurs médianes supérieures aux limites réglementaires européennes dont notamment la langoustine commune (0,75 mg/kg), le mérou brun (0,60 mg/kg), et le maquereau (0,41 mg/kg). Les teneurs médianes les plus élevées ont été retrouvées chez trois espèces prédatrices, le requin-taupe (3,0 mg/kg), le barracuda et le denti commun (1,0 mg/kg). Lien

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Étude

Royaume-Uni, microplastiques, alimentation pour aquaculture

Dans une étude au Royaume-Uni, des microparticules (supérieures à 25 µm) d’origine anthropique ont été identifiées dans l’ensemble des aliments pour poissons d’élevage testés (n=10), avec une moyenne de 1 070 - 2 000 particules par kg. Les produits analysés, qu’ils soient d’origine végétale (soja) ou animale (farines de poissons ou de krill), contenaient tous des microplastiques en quantités similaires, ce qui suggère une contamination pendant le traitement, le transport ou même l’emballage des produits. Les aliments contenaient également des microfibres de cellulose, qui peuvent provenir de matières textiles, dont le devenir dans l’environnement, l’occurrence dans l’alimentation et les effets biologiques sont encore peu décrits. Lien

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Étude

Monde, bisphénols, matériaux au contact des aliments

Une étude s’est intéressée à la présence de bisphénol A et plusieurs de ses analogues structuraux dans des emballages en polystyrène utilisés dans la restauration, en provenance de Chine (n=126), du Canada (n=18) ou de Pologne (n=6). Au total, 11 analogues ont été identifiés parmi les 20 recherchés. Les bisphénols A et S ont été détectés dans tous les emballages avec cependant des teneurs moyennes près de 10 à 30 fois plus élevées pour ceux en provenance de Chine. D’après les auteurs, l’usage supplémentaire de plastiques et d’adhésifs dans la fabrication des emballages en Asie pourrait en être la cause. Lien

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Étude

Chine, mycotoxines, tomates et produits dérivés

Dans cette étude menée en Chine, dix mycotoxines émergentes produites par des champignons filamenteux des genres Fusarium et Alternaria ont été quantifiées dans 194 échantillons de tomates fraîches ou produits à base de tomates. Les produits ont été achetés courant 2021-2022 auprès de supermarchés locaux ou bien en ligne. Près de 59 % des échantillons contenaient au moins une mycotoxine ; la combinaison la plus fréquemment retrouvée incluait l’acide ténuazonique, l’alternariol et l’alternariol monométhyl éther. La Commission européenne a récemment fixé des niveaux indicatifs pour ces trois molécules dans les produits transformés à base de tomate. Ici, des teneurs allant jusqu’à 7 365 µg/kg ont pu être observées pour l’acide ténuazonique, alors que les recommandations suggèrent de ne pas dépasser un seuil de 500 µg/kg. Lien

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Bilan

France, mycotoxines, biosurveillance

Santé publique France publie de nouvelles données d’imprégnation de la population française par les aflatoxines et l’ochratoxine A (OTA), obtenues dans le cadre de l’étude Esteban menée entre 2014 et 2016. Le dosage des mycotoxines urinaires a pu être effectué sur une cohorte de 600 participants âgés de 6 à 74 ans et résidant sur le continent. Les teneurs en aflatoxines B1, B2, G1, G2, M1 étaient inférieures au seuil de quantification chez les enfants comme les adultes. En revanche, l'OTA a été quantifiée chez 46 % des enfants et 48 % des adultes. D’après les profils d’alimentation des participants, l’imprégnation par l’OTA augmenterait avec la consommation de charcuteries. Lien

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Bilan

France, pesticides, biosurveillance

Ce nouveau volet de l’étude Esteban récemment publié par SpF décrit pour la première fois l’imprégnation de la population française à cinq produits phytopharmaceutiques : l’amitraze, le bromoxynil, le fipronil, le méthomyl et la carbendazime. Une cohorte de 1 000 adultes âgés de 18 à 74 ans et vivant en France métropolitaine a ainsi été sollicitée, entre 2014 et 2016, afin d’établir des concentrations sériques pour ces pesticides ou leurs métabolites. Le bromoxynil et un métabolite du fipronil (fipronil-sulfone), les deux seuls pesticides encore autorisés au moment de l’étude, ont été quantifiés chez 100 % et 53 % des participants, respectivement. Les autres pesticides ou métabolites étaient quantifiés chez les participants dans une proportion plus faible, voire jamais dans le cas du méthomyl. Résider à proximité de cultures, de voies ferrées ou encore consommer régulièrement des légumes de son jardin ont été identifiés comme différents facteurs pouvant augmenter l’exposition au bromoxynil. Lien

 

Téléchargez la base de données regroupant toutes les brèves

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Ce document créé dans le cadre de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) peut être utilisé et diffusé pour tout ou partie par tout média à condition de ne pas apporter de modification au contenu et de citer la source comme suit "© https://www.plateforme-sca.fr"

 

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