N°32 - 7 janvier 2021

Évènement

Finlande (cas) Espagne et Pays-Bas (origine), Salmonella Kedougou, courgettes crues

En Finlande, sept cas de salmonellose à Salmonella Kedougou, survenus en novembre et décembre 2020, ont été reliés à la consommation de courgettes crues préparées en salade. La salade avait été préparée dans une cuisine centrale et servie à plus de 6 000 personnes.  Lien . Cet évènement a fait l’objet d’une notification RASFF le 22/12/2020 par la Finlande. La présence de S. Kedougou a été confirmée dans des courgettes prélevées le 26/11/2020. Les courgettes provenaient d’Espagne et des Pays-Bas.  Lien

Évènement

Belgique, norovirus, crudités

En Belgique, une toxi-infection alimentaire collective à norovirus a touché 71 élèves et des membres du personnel d’une école, le 2 décembre 2020. Le 18 décembre, elle a été attribuée à la contamination de crudités utilisées dans la confection de sandwichs. Les souches virales isolées dans les selles des patients se sont avérées identiques à celles isolées dans les échantillons de ces crudités.  Lien

Évènement

Norvège, Yersinia enterocolitica O3, salade

Une série de dix cas de yersiniose à Yersinia enterocolitica O3, survenus en Norvège en novembre et décembre 2020 chez des femmes âgées de 11 à 59 ans, a été attribuée par enquête épidémiologique à la consommation de salade prête à l’emploi.  Lien Dans le même pays, une autre série de cas causée par le même agent pathogène et liée à la consommation de salade d’épinards avait été rapportée dans le BuSCA du 23/07/2020.  Lien

Suivi

Suisse, Listeria monocytogenes, fromage au lait pasteurisé

Une publication récente revient en détail sur la série de 34 cas de listériose confirmés en Suisse entre 2018 et 2020 et liés à la consommation de fromage de type brie (BuSCA n°24 du 10/09/2020). Ces cas ont été causés par une souche de Listeria monocytogenes de sérotype 4b ST6. Cette souche hypervirulente a été caractérisée par WGS. Elle a été retrouvée chez les individus atteints, dans des fromages et des prélèvements environnementaux réalisés dans l’entreprise productrice. Le fromage était contaminé après la pasteurisation du lait.  Lien

Étude

France, STEC, fromage au lait cru

Santé publique France a publié une synthèse sur l’épidémie d'infections à STEC O26:H11 liée à la consommation de fromages au lait cru, qui avait sévi en France de mars à mai 2019. Au total, 19 cas ont été identifiés (18 cas confirmés et un cas probable) dont 17 cas de SHU. L'âge médian des cas était de 22 mois. La source a été identifiée suite à l’enquête épidémiologique auprès des malades. La bactérie n’a toutefois pas pu être détectée dans les prélèvements alimentaires et environnementaux réalisés chez le producteur.  Lien

Étude

Afrique, Salmonella spp., exportations

De 1999 à 2019, 596 notifications au RASFF ont concerné un danger biologique présent dans une denrée alimentaire importée d’un pays africain. Vingt-sept pays exportateurs ont été impliqués. Le danger biologique prédominant était Salmonella : 88 % des notifications concernaient ce danger, parmi lesquelles la graine de sésame représentait 64 % des matrices impliquées.  Lien

Étude

Europe, dangers microbiologiques

L’Efsa a publié le 17 décembre le rapport annuel de son réseau d’évaluation des risques microbiologiques (MRA Network). Ce rapport présente notamment des exemples d’évaluations de risques relatives à la présence de Listeria monocytogenes, Staphylococcus aureus et Escherichia coli (STEC), dans les fromages et dans la farine, et de Campylobacter dans les élevages de poulets.  Lien

Évènement

Japon, histamine, poisson déshydraté

Dans une école japonaise, 28 enfants ont présenté des symptômes d’intoxication histaminique 10 min à 1h20 après un repas comprenant une soupe de nouilles au tofu (Kitsune udon). Cette soupe contenait 80 mg/kg d’histamine. D’après les enquêteurs, des copeaux de bonite séchée sont le seul ingrédient de cette soupe pouvant contenir de l’histamine.  Lien . Des études épidémiologiques ont indiqué qu'une intoxication à l'histamine peut survenir à partir d'une concentration de 50 mg/kg dans le poisson.  Lien

Étude

France, cadmium, bulots

L’Anses a mis en ligne le 15 décembre dernier une note d’appui scientifique et technique relative à l'analyse de données de contamination en cadmium des bulots, évaluant le lien entre la taille des bulots, les tissus consommés, la cuisson et les niveaux de contamination. Ces données sont issues d'un plan de surveillance exploratoire réalisé en 2017 et 2018. L’analyse montre que : i) le niveau de contamination en cadmium est significativement plus élevé dans le tortillon viscéral des bulots que dans la chair, ii) la chair des bulots dont la taille de la coquille est supérieure à 7 cm est plus contaminée que celle des bulots plus petits. Enfin, le niveau de contamination varie suivant les zones de pêche. L’Anses recommande aux forts consommateurs de bulots de ne pas consommer le tortillon. Pour rappel, il n’y a pas de teneur maximale en cadmium fixée pour les gastéropodes.  Lien