Aller au contenu principal

User account menu

  • Espace membres
Accueil

       Plateforme d'épidémiosurveillance en santé animale     Plateforme d'épidémiosurveillance en santé végétale

Rechercher

Navigation principale

  • Accueil
  • Thématiques
  • Veille sanitaire
  • Qui sommes-nous
  • Contacts

n°84 - 16 mars 2023

Fil d'Ariane

  1. Accueil
  2. n°84 - 16 mars 2023
Logo Veille SCA

BuSCA n°84 - 16 mars 2023

 

Éditorial

Le comité de rédaction du bulletin de veille sanitaire internationale de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) vous présente l’actualité de la quinzaine passée dans le domaine de la surveillance sanitaire des aliments. Bonne lecture !

Dangers biologiques

alt_text

Évènement

Finlande, norovirus, huîtres

Les autorités sanitaires finlandaises ont fait état d'une TIAC à norovirus liée à la consommation d'huîtres dans différents restaurants d'Helsinki depuis le début du mois de février. Au 24 février, 20 cas étaient déclarés. Norovirus a été détecté chez les patients et dans les prélèvements d'huîtres. Lien Un Point Sur est disponible sur ce danger. Lien

alt_text

Étude

Allemagne, Listeria monocytogenes , denrées d’origine végétale

En Bavière (Allemagne), 39 entreprises de production ou transformation de produits d’origine végétale ont été inspectées entre 2020 et 2021 pour rechercher la présence de Listeria monocytogenes dans les produits et environnements de production. Pour six entreprises, des isolats ont été détectés dans l’environnement de production (six échantillons) ou dans l’eau de rinçage des denrées (deux échantillons), mais jamais dans les denrées elles-mêmes. Les huit isolats caractérisés appartenaient aux sérogroupes IIa (n = 5) et IVb (n = 3). Aucune souche de L. monocytogenes n’a été détectée parmi les 123 échantillons de fruits frais et baies congelées produits par ces entreprises et prélevés au stade de la distribution en complément de l’étude. Lien

alt_text

Étude

Chine, Cronobacter spp., laits infantiles

En vue d’affiner la compréhension des mécanismes d’antibiorésistance chez Cronobacter spp., une équipe a caractérisé 35 souches isolées à partir de poudres de laits infantiles ou d’environnements de production, en Chine. Tous les isolats étaient résistants à l’érythromycine mais sensibles à la ciprofloxacine et 77 gènes potentiellement impliqués dans la résistance aux antibiotiques ont été identifiés. Les « sequence type » principaux étaient ST1 (14 %), ST4 (18 %) et ST64 (12 %). Les auteurs indiquent avoir identifié trois nouveaux ST chez les espèces C. dublinensis (ST788) et C. sakazakii (ST789, ST790). Lien

alt_text

Étude

Uruguay, STEC, viandes bovines

En Uruguay, 20 abattoirs répartis sur l’ensemble du territoire national ont fait l’objet d’une campagne de prélèvement entre 2018 et 2020 afin d’estimer la prévalence des souches STEC sur les carcasses bovines réfrigérées. Le gène stx (codant pour les shiga-toxines) a été détecté sur 179 (22 %) des 800 carcasses analysées. L’analyse du génome entier a pu être effectuée pour 39 isolats et a montré la présence de 20 sérotypes distincts. Les sérotypes O130:H11 (n = 6), O174:H28 (n = 5) et O22:H8 (n = 5) étaient les plus fréquents tandis que le sérotype O157:H7 n’a été identifié qu’une seule fois. Lien

alt_text

Étude

Monde, Clostridioides difficile, chaîne alimentaire

Clostridioides difficile est une bactérie ubiquitaire qui peut être présente dans les aliments mais sa transmission à l’Homme par voie alimentaire pose question. Une revue de la littérature a rassemblé des éléments qui appuieraient cette hypothèse. Notamment, parmi 43 ribotypes identifiés dans les aliments, neuf ont également été isolés de cas humains et associés à des TIAC. Ces ribotypes ont été identifiés aussi bien dans des denrées d’origine animale (viandes de porc, de bœuf, mollusques bivalves, etc.) que végétale (légumes-racines, salades). Lien Actuellement, C. difficile n’est pas recherché en première intention lors des investigations microbiologiques en cas de TIAC en France, comme expliqué dans un précédent Point Sur. Lien

alt_text

Bilan

Europe, antibiorésistance, Homme-animaux-aliments

L’Efsa et l’ECDC ont publié la synthèse des résultats de surveillance de la résistance aux antibiotiques des bactéries zoonotiques chez l’Homme, les animaux d’élevage et les viandes issues de ces filières, en Europe pour la période 2020 - 2021. La résistance aux antimicrobiens d’importance critique a été observée dans de faibles proportions, sauf chez certains sérotypes de Salmonella et chez Campylobacter coli dans certains pays. Le rapport indique une diminution de la prévalence des E. coli-BLSE, isolés dans les élevages porcins, chez les poulets de chair et dans les viandes de poulet. Les premières données relatives à l’antibiorésistance des E. coli isolés de viandes de porc et de bœuf prélevées aux postes d’inspection frontaliers indiquaient des niveaux faibles d’antibiorésistance. Lien

Dangers chimiques et biologiques

alt_text

Étude

Europe, contaminants chimiques et microbiologiques, priorisation des dangers

La Suède et la Finlande pilotent un projet européen dédié à la priorisation des dangers chimiques et microbiologiques dans l’alimentation, dont le bilan vient de paraître. Le premier volet a été consacré à la revue des méthodes d’évaluation de risques existantes pour les deux types de dangers. Ce travail a permis d’établir un socle commun de métriques et d’explorer dans un second volet la possibilité d’établir une trame commune de priorisation fondée sur l’évaluation du risque sanitaire. Une des méthodes envisagées permettrait notamment de modéliser la réponse toxicologique globale en intégrant l’ensemble des effets néfastes et leur sévérité. Lien Le troisième volet était dédié à l’organisation d’un workshop au cours duquel les travaux de l’Anses en lien avec la hiérarchisation des dangers biologiques et chimiques dans les aliments ont été présentés. Lien

Dangers chimiques

alt_text

Étude

France et Irlande, aflatoxine M1, laits de vache

Des chercheurs ont développé un modèle prédictif afin d’estimer l’impact du changement climatique sur l’exposition des consommateurs à l’aflatoxine M1 (AFM1) liée à la consommation de lait de vache. Deux scénarios d’augmentation des températures pour les prochaines décennies ont été envisagés puis appliqués à la France et l’Irlande, en tenant compte des différences observées dans les pratiques agricoles. Une augmentation des niveaux de contamination à l’AFM1 dans le lait a été estimée, en lien avec l’importance des hausses de température. Néanmoins, tous scénarios confondus, les teneurs en AFM1 estimées dans le lait oscillaient entre 0,33 (5ème percentile) et 37,8 ng/L (95ème percentile), soit des valeurs inférieures au seuil réglementaire européen actuel (50 ng/L). Dans ces scénarios, un risque lié à l'exposition à l'AFM1 ne peut toutefois pas être exclu, en particulier chez les forts consommateurs. Lien

alt_text

Étude

Italie, PFAS et éléments traces, anchois

Afin d’évaluer le risque lié à la présence de PFAS et d’éléments traces dans les anchois pour les consommateurs italiens, une équipe a recherché ces contaminants dans 258 échantillons d’anchois salés ou préparés en conserve. Les échantillons provenaient de Tunisie, Croatie, du golfe de Gascogne et ont été collectés en 2020 au stade de la distribution. Parmi les PFAS recherchés, le PFOA, le PFOS et le PFBA on été détectés dans respectivement 1 %, 83 % et 100 % des échantillons. Seuls le PFBA et le PFOS ont pu être quantifiés. La concentration maximale rapportée pour le PFOS s’élevait à 1,15 µg/kg. A titre indicatif, pour les anchois frais, le seuil réglementaire est fixé à 35 µg/kg. Lien

alt_text

Étude

Italie, phtalates, cafés

Une étude en Italie a comparé les teneurs en DEHP et DBP, deux phtalates, de 60 échantillons de café en grains ou moulu conditionnés dans différents emballages (pochette sous vide, dosettes papier, capsules en aluminium). Les échantillons ont ensuite été préparés tels que consommés. Pour le café avant préparation, aucune différence significative n’a été observée entre les échantillons. En revanche, des différences significatives ont été observées en particulier pour le DEHP en fonction du type de machine employé pour la préparation des boissons, laissant supposer que celles-ci puissent être une source de contamination. Les teneurs rapportées demeuraient cependant inférieures aux limites de migration autorisées par l’Union européenne dans le Règlement (UE) n°10/2011 et fixées à 1,5 mg/kg pour le DEHP et 0,3 mg/kg pour le DBP. Lien

alt_text

Étude

Turquie, bisphénols, conserves et boissons non-alcoolisées

Des concentrations élevées (51 - 1 056 µg/kg) en cyclo-di-BADGE, un composé dérivé du bisphénol A (BPA), et dépassant le seuil recommandé par le BfR (50 µg/kg) ont été retrouvées dans 37 des 79 échantillons de conserves et canettes analysés en Turquie. L’analyse couvrait des huiles, des olives, des préparations à base de légumes ou de poissons et des boissons non alcoolisées. Le BPA a également été fréquemment détecté (45/79) tandis que les bisphénols F (8/79), S (6/79) et B (5/79) l’étaient plus rarement. Les concentrations en BPA étaient les plus élevées dans les conserves de poissons et trois échantillons se situaient au-dessus de la limite de migration autorisée en Europe (0,05 mg/kg), avec une valeur maximale de 0,102 mg/kg retrouvée dans un échantillon de poisson. Lien

alt_text

Étude

Turquie, résidus de pesticides, denrées d’origine végétale

Dans une étude en Turquie, 46 % (92/200) des échantillons d’herbes aromatiques (aneth, persil) et de roquettes collectés au stade de la distribution, en 2021, dépassaient les LMR européennes pour au moins un des 323 pesticides recherchés. Pour l’aneth, la majorité des dépassements concernaient en proportions similaires (5 %) l’azoxystrobine, le chlorpyrifos et le pendiméthaline. Pour la roquette et le persil, la majorité des dépassements était observée pour le diuron (39 %) et le pymétrozine (50 %), respectivement. Lien

alt_text

Étude

Brésil, résidus de pesticides, denrées d’origine végétale

Au Brésil, un plan national dédié à la surveillance des résidus de pesticides dans les denrées d’origine végétale est mis en oeuvre depuis 2001. L’imidaclopride et le carbendazime, deux substances interdites en Europe, figuraient parmi les plus fréquemment détectées dans le dernier bilan (2017-2018). Au regard des LMR en vigueur au Brésil, les proportions les plus élevées d’échantillons non conformes ont été retrouvées pour les poivrons (81,9 %), les goyaves (42,4 %), les carottes (39,6 %) et les tomates (34,8 %). Lien

alt_text

Étude

Chine, aflatoxines et ochratoxine A, doubanjiang

Le doubanjiang est un condiment asiatique à base de soja et de riz, généralement épicé, dont les différentes étapes de fermentation sont propices au développement de souches fongiques. Une étude en Chine a ainsi indiqué la présence d’aflatoxines B1 (34 %), G1 (21 %), B2 (37 %) et G2 (11 %) ainsi que d’ochratoxine A (OTA) (11 %) parmi 150 échantillons prélevés à l’usine. La concentration moyenne en OTA s’élevait à 9,56 µg/kg et celle en AFB1 à 3,98 µg/kg. Les auteurs suggèrent de rechercher Aspergillus flavus, producteur de ces mycotoxines, dans les matières premières. Lien

alt_text

Étude

FAO, microplastiques, chaîne alimentaire

La FAO a publié une synthèse relative à la présence des microplastiques dans l’alimentation et à l’exposition qui en découle pour les consommateurs. La diversité des substances utilisées dans les matériaux plastiques, leurs points d’entrée dans la chaîne alimentaire mais aussi les méthodes analytiques ont été passées en revue. Si les études ont généralement ciblé les produits de la pêche et de l’aquaculture, la présence de microplastiques a également été signalée dans le sel de table, le miel, le sucre, la bière, les fruits et légumes et l’eau de distribution. A l’heure actuelle, le manque d’harmonisation des méthodes analytiques constitue toujours un frein majeur à l’exploitation des données de la littérature. Lien

alt_text

Avis

Europe, grayatoxines, miels

L’Efsa a émis un avis sur le risque pour la santé humaine lié à la présence de grayatoxines dans le miel. Les grayatoxines sont des dérivés terpéniques produits par certaines plantes de la famille des Ericacées (ex : Rhododendron ponticum). Il existe plus de 180 structures chimiques mais seules une vingtaine ont été identifiées dans des miels, généralement en provenance de Turquie ou du Népal. Seules les grayatoxines I et III disposent de standards analytiques et ont pu être évaluées. Les résultats indiquent l'existence d'un risque aigu lié à ces deux molécules pour de forts niveaux de consommation de miels de plantes appartenant à cette famille. Le risque chronique n’a pu être évalué en raison de données toxicologiques limitées. Lien Un Point Sur est également disponible sur le sujet. Lien

 

Téléchargez la base de données regroupant toutes les brèves

Si vous souhaitez vous abonner suivez ce lien

 

Ce document créé dans le cadre de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) peut être utilisé et diffusé pour tout ou partie par tout média à condition de ne pas apporter de modification au contenu et de citer la source comme suit "© https://www.plateforme-sca.fr"

 

Liste BuSCA

n°132 - 5 mai 2025
n°131 - 17 avril 2025
n°130 - 3 avril 2025
n°129 - 20 mars 2025
n°128 - 06 mars 2025
n°127 - 20 février 2025
n°126 - 07 février 2025
n°125 - 20 janvier 2025
n°124 - 10 janvier 2025
n°123 - 13 décembre 2024
n°122 - 19 novembre 2024
n°121 - 20 octobre 2024
n°120 - 3 octobre 2024
n°119 - 19 septembre 2024
n°118 - 6 septembre 2024
n°117 - 2 août 2024
n°116 - 11 juillet 2024
n°115 - 27 juin 2024
n°114 - 13 juin 2024
n°113 - 31 mai 2024
Les dangers chimiques

 

Les dangers biologiques

 

Les travaux transversaux

 

  • logo association de coordination technique agricole
  • Association de coordination technique pour l'industrie agroalimentaire
  • Association française des directeurs et cadres de laboratoires vétérinaires publics d'analyses
  • ANIA
  • ANSES
  • Santé publique france
  • Logo CGAD
  • Logo Oqualim
  • Logo INRAE
  • Logo DGAL
  • Logo DGS
  • Logo FCD
  • Logo LCA
Copyright © 2025. All rights reserved.