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n°137 - 11 juillet 2025

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BuSCA n°137 - 10 juillet 2025

 

Éditorial

Le comité de rédaction du bulletin de veille sanitaire internationale de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) vous présente l’actualité de la quinzaine passée dans le domaine de la surveillance sanitaire des aliments. Bonne lecture !

Dangers biologiques

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Suivi

France, SHU, viandes

De nouveaux éléments d’enquête permettent de confirmer que de la viande vendue en boucherie est à l’origine des cas d’intoxications alimentaires observés à Saint-Quentin (Aisne) et ayant entraîné un décès et plusieurs hospitalisations pour SHU depuis juin (BuSCA 136) : les résultats du séquençage génomique indiquent une correspondance entre les souches d’Escherichia coli isolées des patients et celles isolées de viandes commercialisées par plusieurs boucheries de la ville. Lien Au 5 juillet, 32 cas ont été recensés (31 enfants et une personne âgée). Lien

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Suivi

Europe, Salmonella Infantis, crème de noix de cajou

Une épidémie de salmonellose a été rapportée dans le BuSCA n°135 avec 21 cas confirmés, un nouveau rapport fait état de 85 cas en Allemagne au 16 juin 2025. La source suspectée est de la crème de noix de cajou à la framboise, qui a fait l’objet d’un rappel. Les données de séquençage ont permis de confirmer la source et d’établir des liens avec d’autres événements survenus en Autriche (13 cas) et au Luxembourg (2 cas). Un autre isolat provenant d’un cas en est en cours de séquençage. Lien

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Étude

Pays-Bas, bactéries pathogènes, fruits et légumes

Une étude sur la prévalence des agents pathogènes bactériens dans les fruits et légumes frais a été réalisée à partir d’échantillons collectés et analysés dans le cadre de programmes de surveillance non officiels aux Pays-Bas entre 2013 et 2022. La prévalence la plus élevée concernait Listeria monocytogenes (1,37 % sur n = 12 227 échantillons testés), bien qu’un seul échantillon ait dépassé le seuil réglementaire de 100 UFC/g. Les associations les plus fréquentes étaient : L. monocytogenes avec les champignons ou le chou pommé ; ainsi que les STEC avec les légumineuses ou les brassicacées feuillues. Lien

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Étude

États-Unis, Salmonella, poulets

Une enquête menée en 2022 en abattoirs de poulets de chair aux États-Unis a évalué l’occurrence des sérotypes dominants de Salmonella enterica en début et fin de chaîne d’abattage sur les carcasses. Parmi la quarantaine de sérotypes détectés, les plus prévalents étaient Kentucky, Infantis, Typhimurium, suivis de Enteritidis et Schwarzengrund. Les résultats suggèrent également que S. Kentucky et Enteritidis pourraient être plus résistants que S. Infantis aux stratégies d’intervention utilisées. Lien

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Étude

Indonésie (océan pacifique), Anisakis typica, poissons

Une étude menée en 2024 sur 178 échantillons de poissons pêchés dans les eaux indonésiennes du Pacifique a évalué la prévalence d’Anisakis typica chez 12 espèces commerciales. La prévalence était de 10,7 % (19/178) toutes espèces confondues. Le parasite a été détecté chez quatre espèces : Euthynnus affinis (thonine orientale), Katsuwonus pelamis (thon listao), Decapterus kurroides (comète maouane) et Variola louti (loche saumonée). Lien

Dangers allergènes

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Étude

Europe, allergènes, fruits à coque

Une étude basée sur les données du Registre européen de l’anaphylaxie a rapporté 1 389 cas induits par les fruits à coques entre 2007 et 2024. Chez les enfants, les réactions étaient principalement causées par la noix de cajou suivie de la noisette et la noix, après ingestion de petites quantités (moins d’une cuillère à café). Une augmentation notable des anaphylaxies liées à la noix de cajou a été observée au cours de cette période. Chez les adultes, les réactions étaient plus fréquentes avec la noisette, la noix et l’amande. Lien

Dangers chimiques

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Étude

Italie, mycotoxines, compotes à base de pommes

L’analyse de mycotoxines dans 62 compotes à base de pommes commercialisées en Italie indiquait que 51 % des échantillons dépassaient la limite de 10 µg/kg fixée pour la patuline dans les aliments pour bébé. Cette valeur était plus souvent dépassée dans les compotes multi-fruits (n = 18/25) que dans les compotes de pommes exclusivement. Outre la patuline, les mycotoxines les plus fréquemment détectées concernaient les toxines d’Alternaria, non réglementées dans les produits à base de pommes. L'exposition cumulée aux toxines d'Alternaria et aux aflatoxines représente un risque sanitaire, notamment chez les jeunes enfants. Lien

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Étude

Turquie, aflatoxine B1, aliments à base de sésame et fruits à coques

L’aflatoxine B1 (AFB1) a été détectée dans 67 % des 100 échantillons de produits à base de sésame ou de fruits à coque largement consommés. Le nombre de dépassements de la limite fixée par la commission européenne (2 µg/kg) était particulièrement élevé pour le halva de tahini (confiserie à base de sésame) (80 %, 24/30) et la pâte d'arachide (60 %, 12/20). L’évaluation de risque sur la base d’un calcul de marges d'exposition ne permettait pas d’exclure un risque pour la population consommant du halva de tahini. Lien

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Étude

Singapour, aflatoxines, aliments

Une étude de l’alimentation totale (EAT) a évalué le risque d’exposition de la population de Singapour aux aflatoxines par voie alimentaire entre 2021 et 2023. Les aflatoxines (B et G) ont été détectées dans 4 % (25/642) des aliments couramment consommés, avec une concentration moyenne comprise entre 0,01 et 0,07 µg/kg selon les scénarios retenus. Les concentrations moyennes les plus élevées ont été mesurées dans les noix et produits céréaliers (0,27 - 0,30 µg/kg) suivis des sauces et condiments (0,09 - 0,14 µg/kg) et des produits de boulangerie (0,05 - 0,11 µg/kg). Parmi les contributeurs à l’exposition figurent la sauce satay (à base d’arachides), les légumes et les céréales, notamment le riz. Lien

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Étude

Europe, résidus de médicaments, viandes (porcs et bovins)

Une revue de la littérature incluant dix articles a évalué les facteurs de risque associés à la présence de résidus médicamenteux dans les carcasses de porcs ou de bovins. Dans les élevages porcins, il y a une association entre la prévalence de pleurésie dans un troupeau et la présence de résidus antimicrobiens. L’abattage des bovins en urgence (suite à une blessure) était associé à un risque modéré de présence de résidus. En revanche, la taille de l’élevage, le type de production et les déclarations sur la consommation d'antibiotiques ne permettaient pas de prédire de manière fiable la présence de résidus de médicaments. Lien

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Étude

Italie, éléments trace métalliques, produits de la mer

Une étude réalisée en 2021 dans les régions d’Ombrie et des Marches (Italie centrale) a analysé 350 échantillons de produits de la mer prélevés dans le cadre de plans de surveillance sanitaire officiels. Des dépassements des limites réglementaires fixées par le Règlement (UE) 2023/915 ont été constatés pour le cadmium dans les céphalopodes (3/70) et les gastéropodes (3/10), pour le mercure dans les poissons prédateurs (6/48) ainsi que pour le plomb (1/160 sur un échantillon de calmar). Lien

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Étude

Chine, nickel, céréales

Une étude a analysé le nickel dans 243 échantillons de céréales prélevés au stade de la distribution dans la province de Gansu (en Chine). Le taux de détection global s’élevait à 89,3 %, avec des concentrations pouvant atteindre 1,9 mg/kg et une moyenne globale de 0,33 mg/kg, la moyenne la plus élevée étant retrouvée pour le blé (0,51 mg/kg). Le blé et le maïs présentaient les taux de détection les plus élevés, suivis par les farines de blé et de maïs. À ce jour, la Chine ne dispose pas encore d’une limite réglementaire spécifique pour le nickel dans les céréales. Toutefois, 3,7 % des échantillons analysés dépassaient la limite de 1 mg/kg fixée pour les aliments en Chine (Règlement GB 2762-2017). Lien En Europe le Règlement 2024/1987, qui établit les TM en nickel dans les denrées alimentaires, sera applicable aux céréales à partir du 1er juillet 2026 avec des limites comprises entre 0,8 et 5 mg/kg selon le type de céréales. Lien

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Étude

Chine, HAP, huiles

Une étude réalisée à Hangzhou (en Chine) entre 2021 et 2024 sur 123 échantillons d’huiles végétales comestibles a révélé que 9,76 % d’entre eux dépassaient la teneur maximale européenne (TM) de 10 µg/kg pour la somme des quatre HAP prioritaires (benzo[a]pyrène (BaP), le benz[a]anthracène (BaA), le chrysène (ChR), le benzo[b]fluoranthène (BbFA)). En outre, 12,2 % des échantillons dépassaient la TM spécifique au BaP de 2 µg/kg. Les concentrations moyennes les plus élevées des quatre HAP ont été mesurées dans l’huile de lin (8,6 µg/kg), l’essence de camélia (7,2 µg/kg), les huiles mixtes (6,5 µg/kg) et l’huile d’arachide (6,4 µg/kg). Parmi ces composés, le ChR était le plus fréquent, avec un taux de détection de 74,8 % suivi du BbFA, du BaA et du BaP. Lien

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Étude

Chine, néonicotinoïdes, denrées d’origine végétale

Une étude menée à Guangzhou (en Chine) entre 2022 et 2024 a révélé que 34,2 % des 225 échantillons alimentaires analysés contenaient au moins un résidu de néonicotinoïde, avec une fréquence de détection plus élevée dans les fruits (60 %, 12/20) et les légumes (48,4 %, 46/95) que dans le riz (18,2 %, 20/110). La clothianidine était le néonicotinoïde le plus fréquemment retrouvé (13,8 %), suivi par le dinotéfurane (11,1 %), le thiaméthoxame (9,8 %), l’acétamipride (7,1 %) et l’imidaclopride (7,1 %). A l’exception de l’acétamipride, les néonicotinoïdes détectés sont interdits d’usage par la réglementation européenne. En outre, 12,9 % des échantillons présentaient simultanément plusieurs (deux à quatre) résidus. Lien

 

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Ce document créé dans le cadre de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) peut être utilisé et diffusé pour tout ou partie par tout média à condition de ne pas apporter de modification au contenu et de citer la source comme suit "© https://www.plateforme-sca.fr"

 

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