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n°77 - 1er décembre 2022

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BuSCA n°77 - 1er décembre 2022

 

Éditorial

La diversité des contaminants et des types de matrices rapportés reflète la dimension « One Health » de ce 77ème BuSCA. Deux brèves concernent plus particulièrement l’analyse génomique de souches de Listeria ou Clostridium botulinum isolées chez l’homme, dans les aliments et l’environnement.
Bonne lecture !

Dangers biologiques

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Évènement

USA, Listeria monocytogenes, champignons énokis

Aux USA (Michigan et Nevada), deux personnes ont été hospitalisées courant septembre 2022 suite à une infection par Listeria monocytogenes. Elles ont déclaré avoir consommé des champignons énokis ou s’être rendu dans un restaurant en servant. Une enquête est en cours afin de confirmer la source. Lien A ce jour, une souche de Listeria différente de la souche épidémique a été retrouvée dans un lot d’énokis suspect, déclenchant le retrait-rappel de ces produits. Lien

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Étude

Finlande, Listeria monocytogenes, viande de gibiers

Dans une étude réalisée en Finlande, 75 isolats de Listeria monocytogenes détectés entre 2012 et 2020 dans des viandes, sur des carcasses ou dans des fèces de gibiers ont été caractérisés par WGS. Les résultats ont montré que le gibier était contaminé par des souches appartenant aux génosérogroupes IIa (89 %), IVb (8 %) et IIb (3 %), trois génosérogroupes fréquemment associés à des cas humains. Lien

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Étude

Norvège, Listeria monocytogenes, environnement - aliments - cas humains

Une équipe de recherche a étudié en Norvège la diversité génétique de souches de Listeria monocytogenes isolées de cas humains et de différents compartiments : environnement rural, urbain, exploitations laitières, usines de transformation de saumon et de viandes. Les clones les plus répandus dans les exploitations laitières et l’environnement (CC11, CC91 et CC37) étaient distincts des clones prédominants dans les isolats cliniques (CC7, CC121 et CC8) ou alimentaires (CC9, CC121, CC14). Dans l’environnement, aucun clone ne semblait inféodé à une niche particulière. Lien En Europe, la base de données LISTADAPT permet la mise en commun de génomes de Listeria issues de contextes d’isolement variés. Elle rassemble à ce jour 1 484 génomes et devrait permettre une meilleure compréhension des voies de transmission entre l’environnement et l’alimentation. Lien

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Étude

Chine, Clostridium botulinum, méthode de surveillance

Des chercheurs ont proposé de nouveaux marqueurs génétiques qui permettraient d’établir rapidement des proximités génétiques entre des souches de Clostridium botulinum isolées de cas humains et d’aliments. Pour y parvenir, les auteurs ont sélectionné des isolats mis en cause dans deux épisodes d’intoxication liés à la consommation de tofu en 2019, en Chine. Une analyse génomique comparative incluant près de 600 génomes publiés a montré que l’exploitation d’un ensemble de 329 gènes était suffisante pour regrouper les cas entre eux et faire le lien avec la souche alimentaire suspecte. Lien

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Étude

Brésil, Toxoplasma gondii, viandes d’animaux d’élevage

Une équipe a compilé 57 études publiées entre 1980 et 2000 afin d’identifier des zones géographiques et des élevages prioritaires pour la surveillance de Toxosplasma gondii au Brésil. Les auteurs ont estimé la prévalence globale du parasite à l’abattoir chez les volailles (40 %), les autruches (40 %), les chèvres (23 %), les porcs (20 %), les équidés (19 %), les moutons (17 %) et les bovins (16 %). Des prévalences élevées ont été retrouvées pour les équidés dans la région Sud (34 %), les volailles en région Nord-Est (70 %) et les autruches au Sud-Est (40 %). Lien

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Étude

Chine, Salmonella enterica, viandes d’animaux d’élevage

Lors d’une étude réalisée en Chine, des souches de Salmonella enterica isolées de carcasses de poulets (n = 70), de viandes hachées de porcs (n = 59) ainsi que de fèces de patients malades (n = 87) entre 2018 et 2020 ont été caractérisées et comparées. Parmi les 34 sérotypes identifiés, les résultats ont montré une prédominance de S. Kentucky dans le poulet (19 %), S. Typhimurium et son variant monophasique dans la viande hachée de porcs (34 %) ainsi que dans les échantillons cliniques humains (46 %). Au total, 24 % des isolats présentaient une résistance aux céphalosporines de 3ème génération, dont une majorité d’isolats collectée à partir des carcasses de poulets (38/52). Lien

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Étude

Monde, Salmonella spp., produits à base de sésame

Depuis 1995, date de la première épidémie connue de salmonellose liée à la consommation de tahini, 20 épidémies supplémentaires de salmonellose liées à la consommation de produits à base de pâte de sésame (tahini, halva et houmous) ont été recensées à travers le monde. Ces épidémies sont discutées dans une revue qui rassemble également des données d’occurrence de Salmonella dans le sésame et ses produits dérivés. Lien

Dangers chimie

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Évènement

Australie, thébaïne, graines de pavot

En Australie, le ministère de la santé a publié une mise en garde contre les effets néfastes qui peuvent suivre la consommation de quantités importantes de graines de pavot. Cette alerte fait suite à l’intoxication d’au moins deux personnes ayant consommé des infusions de graines de pavot contenant probablement de la thébaïne, un alcaloïde proche de la morphine. Lien Un rappel des produits incriminés a été initié le 15 novembre. Lien

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Étude

France, PFOA, eaux de consommation

En août et octobre 2022, l’ARS d’Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé des analyses des teneurs en PFOA en différents points du réseau public d’eau potable de la commune de Rumilly (Haute-Savoie), en raison de la présence d’usines utilisant ou ayant fait usage par le passé de cette substance. En France, la Directive 2020/2184 fixe une limite de 100 ng/L pour la somme de 20 PFAS dont le PFOA, laquelle devra être respectée au plus tard en 2026. Pour une zone de captage, les teneurs mesurées pour le seul PFOA dépassaient cette limite de qualité (avec un maximum quantifié à 124 ng/L). Cette limite était également dépassée pour les trois captages privés alimentant une usine de transformation de céréales à proximité (maximum quantifié à 655 ng/L). Les mesures effectuées dans les céréales produites (n = 3) indiquaient cependant des teneurs en PFOA inférieures au seuil de quantification. Lien

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Étude

Brésil, HAP, miels

Au Brésil, les teneurs de 16 molécules de HAP ont été évaluées dans des échantillons de miels produits localement (n = 13). La somme des HAP analysés était comprise entre 1,4 et 23,3 µg/kg sans différence significative entre les miels collectés à proximité de zones urbaines ou rurales. Parmi les quatre HAP qui font l’objet d’une réglementation en Europe dans plusieurs denrées, seuls le benz(a)anthracène et le benzo(a)fluoranthène étaient quantifiables dans respectivement trois et un échantillon. Si ces molécules sont réglementées dans les compléments alimentaires à base de propolis ou gelée royale, aucune teneur maximale ne s’applique toutefois pour le miel. Lien

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Étude

Amérique latine, contaminants émergents, chaîne alimentaire

Une revue systématique s’est appuyée sur une sélection de 176 études publiées entre 2002 et 2021 pour proposer une vue d’ensemble des contaminants connus ou émergents, d’origine anthropique, étudiés dans l’environnement et l’alimentation en Amérique latine. La plupart des études portaient sur les retardateurs de flamme dans les denrées d’origine animale ou les résidus de pesticides dans les fruits et légumes, avec notamment des signalements fréquents de non-conformités vis-à-vis des réglementations nationales pour le chlorpyrifos et le méthomyl. Des données d’occurrence y sont également rapportées pour des composés moins documentés comme les produits pharmaceutiques dans les poissons ou encore les microplastiques dans des matrices plus rarement étudiées (miel, boissons et lait). Lien

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Étude

Chili, mycotoxines, produits d’origine végétale

Une étude rapporte les concentrations en ochratoxine A (OTA) et aflatoxines dans divers produits d’origine végétale (épices, thé, fruits secs, etc.) collectés au Chili dans le cadre d’un programme national de surveillance des mycotoxines (2018 - 2020). Parmi les 653 échantillons analysés, 17 étaient contaminés par des aflatoxines et 49 par l’OTA. Les contaminations par les aflatoxines concernaient principalement les noix de muscade (11/20), dont certains échantillons présentaient des teneurs trois à huit fois supérieures à la teneur réglementaire européenne (10 µg/kg). Des échantillons de poivre (max = 38,1 µg/kg) et noix de muscade (max = 23,4 µg/kg) dépassaient également la teneur réglementaire fixée dans ces produits pour l’OTA (15 µg/kg). Lien

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Étude

Monde, BPA, produits carnés

Un article de synthèse (2010 - 2019) s’est intéressée aux viandes et autres produits carnés comme voie d’exposition au bisphénol A (BPA). Des concentrations très variables en BPA ont été mesurées dans les produits carnés en boîte de conserve (1,5 - 231,8 µg/kg) ou au contact de couvercles, d’emballages papiers et plastiques (0,09 - 5,36 µg/kg). Les auteurs soulignent l’importance de continuer à surveiller le BPA dans les aliments, notamment au regard du récent avis de l’Efsa. Lien En effet, l’agence européenne a récemment proposé un abaissement drastique de la DJT pour le BPA de 4 µg à 0,04 ng/kg poids corporel/jour. Lien

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Étude

Chine, pesticides organophosphorés, fruits et légumes

En Chine, les résidus de cinq pesticides organophosphorés ont été mesurés dans 870 légumes collectés entre 2018 et 2020. Les pesticides ciblés comprenaient l’ométhoate, le phorate, l’isocarbophos, le chlorpyrifos et le profenofos. Les céleris (30/164) et le niébé (21/131), un haricot, étaient les légumes les plus fréquemment contaminés. Les concentrations moyennes mesurées dépassaient notamment la LMR européenne fixée à 0,01 mg/kg pour le chlorpyrifos (0,032 mg/kg) et le profenofos (0,020 mg/kg) dans les échantillons de niébé. A l’exception des navets et des haricots verts, des concentrations ponctuelles en chlorpyrifos 8 à 260 fois supérieures à la LMR ont été mesurées dans toutes les autres catégories de légumes analysées. Lien

 

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