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n°135 - 13 juin 2025

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BuSCA n°135 - 13 juin 2025

 

Éditorial

Cette nouvelle édition du BuSCA présente un ensemble d'évènements et d’études liés à la surveillance sanitaire des aliments. Elle couvre des foyers épidémiques récents en Europe et présente de nouvelles données d’occurrence dans l’alimentation en France pour des dangers émergents tels que les microplastiques ou les paraffines chlorées.
Bonne lecture

Dangers biologiques

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Évènement

France, Salmonella Enteritidis, œufs

Entre les mois d’août 2024 et janvier 2025, 103 cas d’infection à S. Enteritidis HC5_300410 ont été identifiés en France par le CNR. Les œufs sont actuellement la source suspectée de cette épidémie mais l'origine exacte n'a pas encore été caractérisée. Cette épidémie est la plus importante jamais signalée en Île-de-France sur le plan du nombre de cas, de la durée et de la gravité, avec un total de 24 hospitalisations. Lien

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Évènement

Allemagne et Autriche, Salmonella Infantis, crème de noix de cajou

Une épidémie de S. Infantis touchant principalement les jeunes enfants a été signalée en Allemagne et en Autriche avec respectivement 21 et 13 cas confirmés par séquençage du génome entier entre avril et mai 2025. L’aliment suspecté est de la crème de noix de cajou à la framboise prête à manger. Lien Le produit a été retiré du marché et cet évènement a fait l’objet d’une alerte RASFF le 28/05/2025. Lien

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Étude

Monde, dangers microbiologiques, aliments

Une revue portant sur l’attribution des sources alimentaires associées à plus de 30 agents pathogènes a été réalisée au niveau mondial à partir de l’analyse de 62 articles. Les résultats confirment les principaux couples danger/aliment mis en cause dans les TIAC. Cependant l’attribution de sources pouvait varier entre pays et selon les méthodes de typage, notamment pour les E. coli producteurs de shigatoxines (STEC), pour lesquels l’eau était la principale source de contamination aux États-Unis. Les auteurs soulignent par ailleurs le manque d’études d’attribution de sources pour certains agents pathogènes comme les rotavirus, Echinococcus, Pseudomonas spp., Clostridium spp., Entamoeba histolytica et l'hépatite A. Lien

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Étude

États-Unis, E. coli pathogènes, méthode de surveillance

Une étude a évalué les principales méthodes de sous-typage des STEC par WGS pour la détection de foyers épidémiques. Au total, 251 génomes de STEC isolés de cas cliniques liés à 11 épidémies survenues aux États-Unis, intégrés au système PulseNet 2.0, ont été analysés. Les résultats ont révélé une forte corrélation entre l’analyse du polymorphisme nucléotidique de haute qualité (hq-SNP), considérée comme la méthode de référence, et les approches de comparaison des allèles, qui reposent sur le core genome (cg-MLST) ou sur le génome entier (wg-MLST), en cohérence avec les données épidémiologiques. Les auteurs recommandent l’utilisation de la méthode cg-MLST pour la détection des foyers épidémiques STEC. Lien

Dangers allergènes

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Étude

France, allergènes, facteurs de risque

Une étude sur les facteurs de risque associés à des cas d’anaphylaxies alimentaires sévères survenues entre 2002 et 2021 a été réalisée par le Réseau d’Allergo-Vigilance (RAV) francophone. Parmi les 2 621 cas d’anaphylaxie alimentaire signalés, 731 (27,9 %) ont été considérés comme graves, avec une fréquence plus élevée chez les enfants. Les aliments les plus fréquemment impliqués étaient l’arachide (13,9 %), le blé (9,4 %), la noix de cajou (5,8 %), les crevettes (5,3 %) et le lait de vache (4,6 %). Les facteurs de risque associés aux cas graves étaient des antécédents d’asthme et la consommation d’arachide. Lien

Dangers chimiques

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Étude

France, microplastiques, boissons

Une étude conduite par l'Anses (Boulogne-sur-Mer) et l'Université du Littoral Côte d’Opale a mesuré pour la première fois la contamination en microplastiques (MPs) dans des boissons vendues en France. Sur un total de 30 échantillons, six par type de boissons (eau, colas, thés, bières, vins), les niveaux moyens de contamination étaient de 82,9 ± 13,9 MPs/L dans les bières, 45,2 ± 21,4 MPs/L dans les limonades, 31,4 ± 16 MPs/L dans les colas, 28,5 ± 13,1 MPs/L dans les thés, 8,2 ± 3,3 MPs/L dans les vins et 2,9 ± 0,7 MPs/L dans les eaux. Les boissons les plus contaminées étaient celles conditionnées dans des bouteilles en verre, pour lesquelles les bouchons ont été suspectés d'être la principale source de contamination. Lien En Europe, une annexe à la Directive (EU) 2020/2184 parue le 11 mars 2024 précise la méthodologie pour mesurer les microplastiques dans l'eau destinée à la consommation humaine. Lien

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Étude

France, paraffines chlorées, aliments

L'exposition alimentaire de la population française aux paraffines chlorées (PC) a été évaluée à partir de l’analyse de 34 échantillons d'huile végétale et de margarine et de 50 aliments d'origine animales riches en lipides, souvent signalés comme les aliments les plus contaminés dans l'alimentation humaine. Les PC à chaînes courtes (C10-13) et à chaînes moyennes (C14-17) ont été détectées dans respectivement 18 % et 46 % des échantillons (n = 84). L’huile de palme présentait les plus fortes concentrations de PC à chaînes courtes (287 ng/g poids humide) et à chaînes moyennes (556 ng/g), suivi de l’huile de tournesol et du saumon. Les auteurs recommandent la surveillance accrue des huiles végétales et des poissons gras. La confrontation des niveaux estimés d’exposition de la population française - résultant de la consommation d’huiles, de graisses végétales et des denrées d’origine animale - aux valeurs toxicologiques de référence établies par l’EFSA en 2020 n’a pas mis en évidence de préoccupation sanitaire. Ces premiers résultats nécessitent toutefois d’être approfondis. Lien

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Étude

Italie, phycotoxines, moules

Une étude portant sur la recherche de phycotoxines dans les moules a été menée dans la mer Adriatique entre 2012 et 2022. Entre 2012 à 2015, les toxines les plus répandues étaient les yessotoxines (YTX) (jusqu'à 8,44 mg/kg de chair). Le nombre d’échantillons dépassant la TM réglementaire (fixée à 3,75 mg/kg depuis 2013 par le règlement (CE) 853/2004 modifié) a progressivement diminué, aucun dépassement de cette limite n’ayant été retrouvé depuis 2016. À partir de 2015, les acides okadaïques (OA) et leurs dérivés (jusqu'à 941 µg/kg) sont devenus le groupe majoritaire, avec des dépassements de la TM fixée à 160 µg/kg par le Règlement (CE) 853/2004 modifié, retrouvés quasiment chaque année. Cette évolution est probablement due à l'augmentation de la température et de la salinité des eaux de surface, en faveur des espèces oligotrophes. Les données des 2 640 analyses réalisées n’ont pas mis en évidence la présence de saxitoxines. Lien

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Étude

Roumanie, éléments-traces métalliques, miels

Une étude a évalué les concentrations de quatre éléments-traces métalliques (ETM) : plomb (Pb), cadmium (Cd), cuivre (Cu) et zinc (Zn) dans 48 échantillons de miel multi-fleurs prélevés en 2023 sur sept sites d'une région agro-industrielle historiquement polluée de Roumanie. Les concentrations en Pb (0,72 - 1,69 mg/kg) et en Cd (0,02 - 0,37 mg/kg) dépassaient systématiquement la TM fixée pour le plomb à 0,10 mg/kg par le Règlement (UE) 2023/915. Le cadmium dans le miel n’est pas réglementé en Europe, la France a toutefois établi un seuil d’alerte national à 0,05 mg/kg. Les concentrations en Cu et en Zn étaient respectivement comprises entre 0,62 - 2,22 mg/kg et 0,91 - 1,93 mg/kg. Des sites éloignés des sources d'émissions (jusqu’à 13,3 km ) présentaient des concentrations élevées de Pb (1,51 ± 0,32 mg/kg). Cela suggère que le transport atmosphérique et le ruissellement permettent aux contaminants de se propager et de persister bien au-delà de leurs sources d'origine. Lien

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Étude

Égypte, pesticides, fruits

Dans cette étude, 430 résidus de pesticides ont été recherchés dans 6 471 échantillons de sept catégories de fruits (oranges, citrons, mandarines, raisins, goyaves, mangues et pêches), prélevés sur les marchés égyptiens en 2022. Les pêches présentaient le taux de non-conformité le plus élevé (4,48 %, 12/268), suivies des oranges (3,11 %, 114/3 660), des citrons (2,39 % 23/961) et des mandarines (2,33 % 12/516). L'imazalil et le 2-phénylphénol étaient les pesticides les plus fréquemment détectés dans les agrumes. A l’inverse aucun dépassement des LMR n’a été retrouvé dans les 318 échantillons de mangues. Lien

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Étude

Chine, pesticides, fruits

Une étude a recherché 54 pesticides dans 745 échantillons de sept catégories de fruits prélevés sur des marchés chinois entre mai 2023 et mars 2024. Des dépassements des LMR établies en Chine ont été détectés dans 1,1 % (8/745) des échantillons, dont quatre échantillons de fraises et deux de pêches. Des résidus étaient détectés dans 88,6 % des échantillons testés, les fréquences de détection étant les plus élevées pour les fraises et les pêches (98 %), suivies des raisins (94 %). Parmi les pesticides les plus fréquemment détectés figuraient l’étoxazole, le boscalid et le bupirimate. Lien

 

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Ce document créé dans le cadre de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) peut être utilisé et diffusé pour tout ou partie par tout média à condition de ne pas apporter de modification au contenu et de citer la source comme suit "© https://www.plateforme-sca.fr"

 

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