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n°141 - 02 octobre 2025

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BuSCA n°141 - 2 octobre 2025

 

Éditorial

Le comité de rédaction du bulletin de veille sanitaire internationale de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) vous présente l’actualité de la quinzaine passée dans le domaine de la surveillance sanitaire des aliments. Bonne lecture !

Dangers biologiques

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Évènement

France, Clostridium botulinum, ail confit

Un cas cliniquement évocateur de botulisme déclaré dans le Gard a conduit à un retrait et rappel, en septembre, de produits alimentaires dont de l’ail confit préparé et conditionné sous vide, vendu par un traiteur de l’Hérault dans plusieurs marchés d’Occitanie. Lien Les conditions de maîtrise des risques sanitaires n’étant pas réunies, le préfet de l’Hérault a décidé une suspension de l’ensemble de l’activité de production de ce professionnel. Lien

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Évènement

Danemark, Listeria monocytogenes, croquettes de poissons

Depuis le mois d’août, cinq cas de listériose liés à la consommation de croquettes de poissons, ont été déclarés au Danemark. L’enquête menée par les autorités sanitaires a confirmé la correspondance génétique entre les souches cliniques et alimentaires. Les produits ont fait l’objet de rappels. Lien

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Évènement

Canada, Salmonella, pistaches

Une épidémie de salmonellose liée à la consommation de pistaches et de produits dérivés est en cours au Canada. Au 15 septembre 2025, 79 cas ont été confirmés dont 11 hospitalisations, principalement au Québec (55 cas), suivi de l’Ontario (17), de la Colombie-Britannique (5), du Manitoba (1) et du Nouveau-Brunswick (1). Des souches identiques à celles des cas cliniques ont été isolées de pistaches et de « chocolat de Dubaï », à ce stade de l’enquête, plusieurs sérovars sont mis en cause. Ces produits ont fait l’objet de rappels alimentaires. Lien

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Étude

Serbie, norovirus, fruits rouges

Dans le cadre d'une étude menée en 2023, 450 échantillons de mûres et de framboises, fraîches ou congelées, ont été prélevés sur des marchés serbes et analysés par des méthodes moléculaires pour détecter la présence de norovirus (HuNoV), à la suite de plusieurs notifications du RASFF. Au total, 4,2 % des échantillons étaient positifs, HuNoV a été détecté dans 11,1 % (12/108) des fruits congelés et 2,0 % (7/342) des fruits frais. La charge virale dans l’ensemble des échantillons variait de 34 à 105 copies de génomes (cg)/g pour le génotype GI et de 23 à 658 cg/g pour le génotype GII. Lien

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Étude

Norvège, Anisakis spp., calmars

Une étude a analysé les niveaux d’infestations par Anisakis chez quatre espèces de calmars commerciaux prélevés dans l’Atlantique Nord-Est entre 2014 et 2024. Au total 425 échantillons ont été analysés. L’espèce Todarodes sagittatus présentait le taux d’infection le plus élevé (69 % (20/29)) avec une moyenne de 10,5 larves/kg, suivi de Todaropsis eblanae (47,6 % (10/21), 19,1 larves/kg) et de Illex coindetii (28,3 % (54/205), 6,1 larves/kg), tandis que l’espèce Loligo forbesti était la moins touchée (8,8 % (15/170), 0,5 larve/kg). Pour toutes les espèces, la présence de larves dans les tissus du manteau – partie comestible – était plus élevée que dans les autres parties (gonades, cæcum, estomac, ouïes). Le règlement (CE) n° 853/2004 stipule que les produits de la pêche doivent faire l’objet d’une inspection visuelle afin d’identifier tout parasite avant la mise sur le marché. Or, les auteurs soulignent que les larves d’Anisakis dans le manteau de calmar sont difficilement visibles car le parasite et les tissus musculaires sont de même couleur blanchâtre. Lien

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Bilan

États-Unis, TIAC, aliments

Les CDC ont enquêté sur 84 épidémies de maladies entériques survenues aux États-Unis en 2023 ayant entraîné 3 153 cas dont 10 décès. Les agents pathogènes mis en cause étaient majoritairement Salmonella (54 épidémies) suivie des STEC (15), Listeria (13) et Campylobacter (2). Par rapport à 2022, le nombre d’épidémies causées par ces agents pathogènes a augmenté, excepté pour Listeria pour laquelle ce nombre est resté stable. Sur les 84 épidémies, une source a été suspectée ou confirmée pour 50 d’entre elles, dont 32 pour lesquelles la source était d’origine alimentaire. Les fruits étaient les aliments les plus souvent impliqués, avec 5 épidémies recensées, suivis par les légumes (4), notamment les champignons enoki et les oignons, ainsi que la viande de poulet, également associée à 4 épisodes. Lien

Dangers allergène

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Étude

Europe, allergènes, produits de la mer

Entre 2007 et 2022, le registre européen de l’anaphylaxie (NORA) a recensé 462 cas liés aux produits de la mer (316 liés aux crustacés/mollusques, 146 aux poissons), représentant 8,8 % des 5 238 cas d’anaphylaxies alimentaires. Les déclencheurs d’anaphylaxies étaient principalement les crustacés (82,9 % des cas, n = 262), notamment les crevettes (n = 240), en particulier en Italie et en Grèce, suivis des mollusques bivalves (n = 54). L’anaphylaxie causée par les poissons était principalement liée à la morue (41 %, n = 60), au saumon (18 %, n = 27), au thon (8,2 %, n = 12) et à la truite (5,5 %, n = 8). Les réactions aux crustacés touchaient surtout les adultes (76 %), en hausse au cours de la période, tandis que les réactions aux poissons concernaient majoritairement les enfants (59 %). Un décès a été rapporté en France (garçon de neuf ans) après ingestion d’escargots. Lien

Dangers chimiques

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Étude

Europe, mycotoxines, aliments

Entre 2010 et 2023, le RASFF a enregistré 6 442 notifications concernant les aflatoxines, ce qui représente 88,5 % des alertes sur des mycotoxines (n = 7 277). Les trois matrices les plus concernées sont : les arachides (34,4 %, 2 219 notifications), les pistaches (17,3 %, 1 115) et les figues séchées (12,5 %, 805). Les concentrations médianes d’aflatoxines dans les figues en provenance de Turquie et les pistaches d’Iran ont été multipliées par cinq entre 2010 et 2023, confirmant un risque croissant malgré les mesures de contrôle renforcé par l’Union Européenne. Lien

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Étude

Espagne, citrinine, aliments

La citrinine est une mycotoxine néphrotoxique. Dans cette étude, la présence de citrinine a été recherchée dans 70 échantillons alimentaires collectés à Valence entre janvier 2024 et janvier 2025. Au total 43 % (n = 30) des échantillons présentaient des niveaux quantifiables (supérieurs à 0,15 µg/kg). Plus précisément, 92 % des fruits secs (n = 24) étaient contaminés, 65 % des épices (n = 20) et tous les compléments alimentaires (n = 4). La concentration maximale (9,5 µg/kg) a été mesurée dans un complément alimentaire. Néanmoins, aucun dépassement du seuil de 100 µg/kg fixé pour les compléments à base de levure de riz rouge fermentée, seule catégorie d’aliment soumis au Règlement UE (n°2023/915) pour ce contaminant, n’a été observé. Lien

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Étude

Allemagne, bisphénol A, boissons

Une étude interventionnelle randomisée menée en Allemagne entre 2019 et 2021 auprès de 103 femmes a montré que la consommation de soda en canettes augmentait significativement l’excrétion urinaire de bisphénol A (BPA) (+ 22,3 %, p = 0,014) comparativement à la consommation du même soda en bouteilles en plastique (PET). Les concentrations médianes atteignaient 1,48 µg/g créatinine pour les femmes consommant des sodas en canettes contre 1,21 µg/g pour celles utilisant les bouteilles en plastique, les bouteilles en verre occupant une position intermédiaire (1,34 µg/g). Les bisphénols F, S et E ont également été détectés dans certaines urines, mais sans lien avec le type d’emballage. Lien Ces résultats illustrent la persistance d’une exposition alimentaire au bisphénol A via les canettes (résines époxy), dans un contexte où la DJT a été abaissée d’un facteur 20 000 (EFSA 2023) Lien

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Étude

Danemark, arsenic, eau

Une cohorte comprenant 563 871 naissances enregistrées au Danemark entre 2002 et 2012, a été suivie jusqu’en 2017 afin d’évaluer l’association entre l’exposition prénatale à l’arsenic dans l’eau potable et le risque ultérieur de développer un diabète de type 1 (T1D). Les teneurs en arsenic dans l’eau ont été estimées à partir des données des registres nationaux de santé et de la base Jupiter de surveillance de l’eau. Environ 26,3 % des enfants étaient exposés à des niveaux supérieurs à 1 µg/L. L’étude met en évidence une relation dose-réponse : comparativement à une exposition inférieure à 1 µg/L, le risque de T1D augmente de 10 % pour des concentrations comprises entre 1 et 5 µg/L, de 29 % entre 5 et 10 µg/L et de 104 % pour des concentrations supérieures à 10 µg/L. Depuis 2003, la concentration maximale admissible d’arsenic dans les eaux destinées à la consommation humaine est fixée à 10 µg/L, conformément à la directive européenne 98/83/CE et aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces résultats suggèrent qu’une exposition anténatale à des concentrations inférieures aux seuils réglementaires actuels pourrait être associée à un risque accru de survenue du diabète dans l’enfance. Lien

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Étude

Pologne, résidus de pesticides, fruits et jus de fruits

Une étude menée en Pologne en 2024 a analysé la contamination par des résidus de pesticides de fruits et jus de fruits provenant de 19 pays, prélevés en grande surface. Sur 440 échantillons de fruits analysés, 91 % présentaient des résidus de pesticides, avec une prédominance de fongicides comme le fludioxonil (8,6 %), le pyriméthanil (5,8 %), l’imazalil (4,9 %) et le boscalid (4,5 %), ainsi que l’insecticide acétamipride (4,1 %). Les concentrations mesurées excédaient les LMR européennes dans 4,5 % des échantillons, notamment les oranges (2,3 %) et les pamplemousses (2,3 %). Concernant les 350 jus de fruits analysés, 94 % contenaient des résidus de pesticides à des niveaux détectables. Parmi les 21 pesticides identifiés, quatre (carbendazime, fluazifop, haloxyfop, imidaclopride) n'étaient pas autorisés dans l’UE au moment des prélèvements. Lien

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Étude

Brésil, HAP, cafés

Une étude préliminaire menée au Brésil a évalué la présence de 13 HAP, dans des échantillons de cafés torréfiés et moulus collectés en supermarchés et boutiques spécialisées. Parmi les 28 échantillons analysés, 39 % contenaient des HAP, avec des concentrations variant de 21 µg/kg (indeno[1,2,3-cd]pyrène) à 133 µg/kg (dibenzo[a,h]anthracène). Les deux composés les plus fréquemment détectés étaient l’indeno[1,2,3-cd]pyrène (18 %) et le benzo[a]pyrène (14 %). Bien que classées par le JECFA (FAO/OMS) comme agents génotoxiques et cancérigènes, la réglementation européenne ne fixe aujourd’hui pas de limites pour ces substances dans le café. Lien

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Étude

Égypte, résidus de pesticides, pommes de terre

Une étude conduite en Égypte sur 5 547 échantillons de pommes de terre a montré une baisse des non-conformités aux LMR européennes entre l’année 2023 (29,7 %) et 2024 (12,8 %). Dans le même temps, la proportion d’échantillons contaminés par plus d’un résidu est passée de 40 % à 27 %. Le chlorprophame, un inhibiteur de germination interdit en France depuis 2020, demeurait le pesticide le plus fréquemment détecté (31,3 % en 2023, 25,2 % en 2024) avec le flutolanil, le métalaxyl et l’imidaclopride (interdit dans l’UE). Des pesticides interdits comme le chlorpyrifos, l’omethoate et le dimethoate n'étaient en revanche plus détectés en 2024, reflet probable d’une amélioration des pratiques agricoles pour se conformer aux normes européennes. Lien Cette évolution intervient dans un contexte où, en 2023, près de 80 % du volume de pommes de terre primeurs importées par l’UE provenaient d’Égypte. Lien

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Bilan

France, PFAS, eaux

Dans le cadre du plan interministériel français sur les PFAS, le Bureau de recherche géologique et minière (BRGM) a développé un outil cartographique interactif permettant de visualiser les données issues de la surveillance nationale des PFAS dans les eaux souterraines, eaux de surface, de distribution et rejets industriels. L'outil couvre 34 molécules, dont cinq sont surveillées depuis 2015 et six non présentes sur les listes réglementaires mais récemment identifiées comme prioritaires, émises notamment par les mousses anti-incendie. L’outil mis à jour chaque mois, recense déjà plus de 2,3 millions de résultats d’analyse. Pour rappel, la limite réglementaire de 0,1 µg/L pour la somme de 20 PFAS dans les eaux destinées à la consommation humaine sera mise en application à partir du 12 janvier 2026. Lien

 

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