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n°107 - 07 mars 2024

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BuSCA n°107 - 7 mars 2024

 

Éditorial

Dans ce numéro, le BuSCA aborde des enjeux majeurs de la surveillance sanitaire des aliments, mettant en lumière les récentes épidémies à E. coli et à Salmonella aux États-Unis et les défis posés par la résistance aux antimicrobiens. Ce numéro met particulièrement l'accent sur les phycotoxines pouvant contaminer les mollusques bivalves et les poissons. Bonne lecture !

Dangers biologiques

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Évènement

États-Unis, E. coli, fromages au lait cru

Aux États-Unis, 11 cas d’infections à E. coli pathogène ont été signalés dans cinq États entre le 18 octobre 2023 et le 28 février 2024. Cinq personnes ont été hospitalisées et deux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU). L’analyse WGS a montré que les souches infectieuses isolées chez six cas étaient proches génétiquement. Sur les neuf personnes interrogées, sept ont déclaré avoir mangé du fromage cheddar de marque identique. Ce produit a fait l’objet de rappels. Lien

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Suivi

États-Unis, Salmonella spp., charcuteries

Aux États-Unis, l’épisode de salmonellose lié à la consommation de charcuteries décrit dans le BuSCA n°104 a comptabilisé 40 nouveaux cas depuis le 15 février 2024 ; un total de 87 cas dont 18 hospitalisations a été déclaré à ce jour. Lien

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Bilan

France, TIAC, denrées alimentaires

D’après les données de surveillance publiées par SpF, 1 924 TIAC ont été déclarées en 2022 en France, affectant 16 763 personnes, dont 643 hospitalisées et 17 décédées. C’est le nombre le plus élevé jamais enregistré depuis la mise en place de la surveillance en 1987. Comme les années précédentes, Salmonella a été l’agent pathogène le plus souvent confirmé, pour plus de 42 % des TIAC et les œufs ou les produits à base d’œufs ont été les plus souvent suspectés comme source des salmonelloses. Bacillus cereus, Staphylococcus aureus et Clostridium perfringens ont été suspectés dans 73 % des TIAC pour lesquelles l’agent pathogène n’a pas été confirmé ; les plats composés ou cuisinés étaient le plus fréquemment en cause lorsqu’un de ces trois germes était suspecté. Pour 15 % des TIAC déclarées, aucun agent n’a été mis en évidence. Lien

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Bilan

Europe, résistance aux antimicrobiens, surveillance

L’Efsa et l’ECDC ont publié le bilan 2021 - 2022 de la surveillance de la résistance aux antimicrobiens des bactéries zoonotiques isolées dans les aliments, chez l’Homme et chez l’animal. Les résultats varient très largement en fonction des pays et des antibiotiques. Cependant, des progrès encourageants ont été observés au cours des sept dernières années. Chez les animaux d’élevage notamment, la proportion d’isolats d’E. coli avec une sensibilité complète aux antibiotiques critiques a augmenté et la proportion d’isolats producteurs de bêta-lactamases (BLSE) est en diminution. Lien Un outil de visualisation permet d’explorer de manière interactive les données par souche, pays et antibiotique. Lien

Dangers biologiques et chimiques

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Étude

Europe, RASFF, produits de la pêche et de l’aquaculture

Une analyse des notifications du RASFF concernant les produits de la pêche et de l’aquaculture entre 2000 et 2021 a été publiée. Au total 6 808 notifications ont été enregistrées, l'Espagne était le pays d'origine le plus notifié (14,66 %), suivi du Vietnam (7,70 %), du Maroc (5,35 %), de la Chine (4,48 %) et de l'Indonésie (4,02 %). Parmi les produits de la pêche (3 344 notifications), les matrices les plus fréquemment identifiées étaient le thon (16,66 %), suivi de l'espadon (15,98 %), du saumon (8,23 %), du maquereau (4,48 %) et des requins (3,77 %). Les principaux dangers associés incluaient les métaux lourds (26,34 %), les micro-organismes pathogènes (15,42 %), les parasites (10,87 %) suivis des résidus de médicaments vétérinaires (5,17 %). Parmi ces catégories, l'histamine, le mercure, Listeria monocytogenes et Anisakis étaient les plus souvent notifiés. Lien

Dangers chimiques

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Étude

Royaume-uni, produits pharmaceutiques, mollusques bivalves

Une étude a évalué la présence de produits pharmaceutiques dans les mollusques bivalves collectés dans six zones de production, le long des côtes anglaises et galloises. Les échantillons ont été collectés entre juillet 2017 et janvier 2018 dans le cadre d’un programme de surveillance des biotoxines marines. Les antidépresseurs étaient la famille d’agents thérapeutiques la plus fréquemment détectée, en particulier la sertraline avec une concentration pouvant atteindre 22,1 ng/g d’échantillon (poids humide). D’autres familles comme les anticonvulsants, les anti-histaminiques, les antifongiques, les antiagrégants plaquettaires les anti-inflammatoires ont été détectés à des concentrations inférieures à 1 ng/g. Des variations spatio-temporelles des concentrations ont été observées, avec notamment des valeurs significativement plus élevées en automne. Lien

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Étude

Espagne, algues productrices de phycotoxines, mollusques bivalves

Les algues nuisibles productrices de phycotoxines impactent la production de poissons et de coquillages. Une étude sur les efflorescences d’algues nuisibles menée dans les estuaires de la Galice en Espagne, une des principales zones de conchyliculture du pays, a été réalisée entre 2015 et 2022. La biomasse totale de la communauté phytoplanctonique toxique était maximale en mars et avril et en août et septembre. Les résultats illustrent la progression d'algues nuisibles dominées par les espèces Pseudo-nitzschia et Alexandrium minutum ainsi que celles du genre Dinophysis dans les eaux de surface des estuaires. Les auteurs soulignent l’importance de la surveillance de ces algues, notamment durant les périodes critiques. Lien

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Étude

Italie, phycotoxines, mollusques bivalves

Une étude portant sur la détection des phycotoxines et des algues productrices a été menée sur les côtes italiennes pendant 14 ans (2006 - 2019). Les toxines détectées incluaient l’acide okadaïque (OA) et analogues, les yessotoxines (YTX), les palytoxines (PTX), les saxitoxines (STX), l’acide domoïque (DA) et les azaspiracides (AZA). Parmi celles-ci, l’OA et les YTX étaient les plus fréquemment retrouvées. Des dépassements des limites réglementaires européennes dans les mollusques (Règlement n°853/2004 modifié) pour l'OA et les YTX ont été associées respectivement à la prolifération d'algues du genre Dinophysis d'une part et des espèces Gonyaulax spinifera, Lingulodinium polyèdres et Protoceratium reticulatum d'autre part. Un maximum de 2 448 µg eq/kg a été retrouvé pour l'OA, dépassant la limite maximale autorisée de 160 µg eq/kg. Les toxines émergentes de type PTX-like, analogues de la palytoxine,ont été détectées dans les moules sauvages et les oursins (= 971 µg/kg) en présence de l’espèce Ostreopsis ovata. Lien

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Étude

Polynésie française, ciguatoxines, poissons

Une étude portant sur la présence de ciguatoxines dans cinq groupes d’îles de Polynésie française s’appuie sur des données environnementales et épidémiologiques recueillies entre 1 999 et 2021. A ce jour, sept espèces de dinoflagellés productrices de ciguatoxines, appartenant au genre Gambierdiscus, ont été identifiées ; les plus fréquentes étaient G. polynesiensis suivie de G. australes et G. carpenteri, avec une abondance maximale observée au début et à la fin de la saison chaude. Toutefois, il n'y a aucune corrélation entre la biomasse cellulaire et les concentrations de toxines dans les efflorescences. L’article explore également les résultats d’analyse de 1 893 échantillons de poissons collectés entre 2003 et 2018 dans le cadre de programmes de surveillance. Lien

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Étude

États-Unis, ciguatoxines, poissons

La relation entre les espèces d’algues productrices de ciguatoxines des Caraïbes (C-CTX) et les CTX présentes dans les poissons à l’origine de cas de ciguatera est difficile a établir. Une étude visant à caractériser les toxines produites par deux espèces d’algues Giamberdiscus silvae et G. caribaeus collectées en 2016 dans les Caraïbes a été réalisée. Les résultats ont montré que ces espèces d’algues produisaient un composé appelé C-CTX5, un précurseur du congénère de CTX dominant chez les poissons impliqués dans les cas de ciguatera survenus aux Caraïbes. Lien

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Étude

Royaume-Uni, tétrodotoxine, mollusques bivalves

Une étude de détection de la tétrodotoxine (TTX) dans 3 500 échantillons de mollusques bivalves collectés en 2016, le long des côtes de la Grande-Bretagne, a été réalisée. Les concentrations en TTX étaient supérieures à la limite de quantification ajustée, estimée pour la méthode analytique (2 µg/kg), dans 1,1 % des échantillons. Une accumulation saisonnière de TTX dans les mollusques bivalves a été observée à partir de juin lorsque la température de l'eau atteint environ 15 °C, avec des concentrations pouvant dépasser le seuil de 44 µg/kg de coquillages, valeur en dessous de laquelle l’EFSA a estimé qu’il n’y avait pas d’effets indésirables associés. Lien

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Étude

Monde, mycotoxines, riz

Une revue systématique de la littérature intégrant 61 articles et visant à estimer la prévalence des mycotoxines dans le riz provenant des marchés mondiaux a été réalisée. Les principales constatations ont été que la prévalence globale des mycotoxines dans le riz provenant des marchés était de 15 % (IC 95 % : 12 à 17 %). Les mycotoxines les plus répandues étaient les aflatoxines et notamment l’aflatoxine B1, la beauvéricine, les énniatines et les fumonisines. Les concentrations moyennes les plus élevées ont été mesurées pour le nivalénol (170,13 µg/kg), le DON (56,13 µg/kg), la fumonisine B1 (50,29 µg/kg), la zéaralénone (38,55 µg/kg), la somme des fumonisines (35,69 µg/kg) et l'OTA (18,64 µg/kg). La prévalence la plus élevée de mycotoxines dans le riz a été observée en Europe suivie de l'Afrique mais les concentrations en Europe étaient relativement faibles. Lien

 

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