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n°104 - 25 janvier 2024

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BuSCA n°104 - 25 janvier 2024

 

Éditorial

Le comité de rédaction du bulletin de veille sanitaire internationale de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) vous présente l’actualité de la quinzaine passée dans le domaine de la surveillance sanitaire des aliments. Bonne lecture !

Dangers biologiques

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Évènement

États-Unis, Salmonella spp., charcuteries

Aux États-Unis, une TIAC à Salmonella est en cours avec 47 cas recensés entre novembre 2023 et janvier 2024 dans plus d’une vingtaine d’États. Les cas interrogés ont indiqué avoir consommé de la charcuterie avant l’apparition des symptômes et la souche épidémique a été détectée dans un échantillon de charcuterie. D’après les analyses génomiques, les isolats cliniques présentent une résistance à l’ampicilline, la kanamycine, la streptomycine et le sulfisoxazole. Lien La société incriminée, située aux États-Unis, a procédé au rappel du lot concerné. Lien

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Étude

Sardaigne, contaminants microbiologiques, sangliers

En Sardaigne, 66 sangliers sauvages chassés dans le nord de l’île entre 2020 et 2022 ont été soumis à des analyses microbiologiques après abattage. Yersinia enterolitica a été détectée dans 27 % (18/66) des échantillons de contenu de colons, 5 % (3/66) des échantillons de ganglions mésentériques et 6 % (3/49) des surfaces de carcasses. Parmi les 24 isolats de Yersinia analysés, 22 présentaient une résistance phénotypique à au moins une des trois bêta-lactamines suivantes : ampicilline, céfoxitine, amoxicilline-acide clavulanique. Salmonella a été identifiée uniquement dans des échantillons de contenu de colons (5 % ; 3/66) et les trois isolats ne présentaient aucune résistance aux antibiotiques testés. Lien

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Étude

Espagne, Anisakis, anchois

Une étude a comparé les niveaux d’infestation par Anisakis des anchois du Golfe de Gascogne capturés au printemps, entre 2000 et 2023. Les échantillons (n=3 586) ont été obtenus dans le cadre de campagnes scientifiques ou bien auprès de navires commerciaux. La proportion d’anchois adultes infestés atteignait 90,3 % en 2014. Depuis, cette proportion a diminué : de 2019 à 2023 elle oscillait entre 15,5 et 22,4 %. Les données ne permettent cependant pas d’identifier une tendance temporelle claire. L’espèce A. simplex était la plus fréquemment détectée (52-62 %), d’après une analyse restreinte aux échantillons prélevés en 2019 et 2020. Lien

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Étude

Monde, antibiorésistance, surveillance

Un consortium constitué d’une centaine d’experts internationaux a élaboré une série de recommandations prioritaires pour l’utilisation des méthodes génomiques dans la surveillance de la résistance aux antibiotiques. Elles portent notamment sur l’harmonisation des pratiques d’échantillonnage, le développement de normes d’analyses ou le partage facilité des données. L’article rappelle également les nombreux avantages de l’utilisation des outils génomiques dans la surveillance de la résistance aux antimicrobiens, comme la capacité à déterminer l’origine de la résistance et à prédire ainsi son potentiel de propagation. Lien

Dangers biologiques et chimiques

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Étude

France, histamine, poissons

Le scombrotoxisme est une intoxication causée par l’histamine, observée après ingestion de chair de poissons mal conservée, le plus souvent de la famille des scombridés (ex : thons, maquereaux). De 2012 à 2021, les Centres antipoisons français ont recensé 543 cas de scombrotoxisme, dont 47 % de cas isolés et 53 % de cas groupés impliquant de 2 à 200 patients. Les espèces de poissons les plus fréquemment en cause appartenaient à la famille des scombridés (518 cas, 95 %) et il s’agissait majoritairement de thons (492 cas, 91 %). D’autres familles de poissons incluant les sardines (11 cas) ou les marlins (4 cas) ont pu être plus rarement à l’origine des symptômes. Lien

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Étude

Europe, contaminants chimiques et microbiologiques, ovoproduits

Une publication s’est intéressée aux notifications RASFF relatives aux ovoproduits, émises entre 2000 et 2022. Au nombre de 434, dont 151 alertes, elles concernaient majoritairement la présence de bactéries pathogènes (41 %) ou bien de résidus de pesticides (28 %). Les dangers ayant le plus fréquemment conduit à ces notifications étaient Salmonella (158 notifications), les résidus de médicaments vétérinaires comme le fipronil, en lien avec la crise de 2017 (112), le lasalocide (17) et la furazolidone (10), ou encore les PCB de type dioxines (9). Lien

Dangers chimiques

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Étude

France, polychloronaphtalènes, alimentation humaine

Une étude menée en France a caractérisé la contamination par les polychloronaphtalènes (PCN) de 60 aliments courants, prélevés au stade de la distribution en 2021 et 2022. Des congénères de PCN ont été détectés dans toutes les catégories d’aliments analysées : produits de la mer, produits carnés, produits laitiers, œufs, huiles végétales et alimentation infantile. Les concentrations moyennes les plus élevées, exprimées en poids humide, ont été observées dans les poissons et les produits de la mer (6 -150 pg/g), suivis des produits carnés (8 - 29 pg/g) et des huiles végétales (13 - 23 pg/g). Les profils de congénères identifiés dans la plupart des aliments (hors produits de la mer) correspondaient à ceux de mélanges industriels historiquement produits en France, qui ont pu persister dans l’environnement. Lien

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Étude

Italie, mycotoxines, alimentation animale

Deux études rapportent les résultats des plans de surveillance officiels des mycotoxines dans l’alimentation animale en Italie pour la période 2018-2022. Parmi les 722 échantillons prélevés dans les régions des Pouilles et de la Basilicate, 14 présentaient des concentrations en déoxynivalénol, aflatoxines ou zéaralénone supérieures aux seuils réglementaires européens. Les molécules les plus fréquemment détectées étaient les toxines T2/HT2 (85 %) ainsi que les aflatoxines (50 %). Lien Dans les régions des Marches et de l’Ombrie, ce sont 1 443 échantillons qui ont été analysés. Au total, 30 échantillons n’étaient pas conformes à la réglementation européenne, dont 14 échantillons de maïs avec des concentrations en aflatoxine B1 supérieures au seuil de 0,02 mg/kg. Lien

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Étude

Norvège, contaminants chimiques, merlus

Une étude a établi que les filets de merlus capturés au large des côtes norvégiennes présentaient des concentrations en éléments traces et contaminants organiques (PFAS, PCB et dioxines, retardateurs de flammes bromés, pesticides organochlorés) généralement faibles, et inférieures aux seuils réglementaires européens, lorsqu’ils sont fixés. L’étude s’est appuyée sur 788 filets de merlus capturés entre 2019 et 2022. Seuls trois échantillons dépassaient le seuil réglementaire pour le mercure (0,50 mg/kg) et deux échantillons celui fixé pour la somme des PCB autres que ceux de type dioxines (75 ng/g). A l’exception d’une zone historiquement polluée, les concentrations observées étaient comparables entre les différentes zones de pêche. Lien

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Étude

Chine, perchlorate, miels

Une équipe de recherche a évalué la contamination par le perchlorate de 151 miels prélevés au stade de la distribution dans 20 provinces chinoises, en 2023. Près de 95 % des échantillons contenaient du perchlorate à des niveaux détectables. Les concentrations moyennes oscillaient entre 4,41 µg/kg (miel de tournesol) et 163 µg/kg (miel de litchi), avec une moyenne globale de 34,5 µg/kg. D’après les auteurs, des capacités différentes d’absorption du perchlorate en fonction des plantes pourraient expliquer les variations observées entre les miels. Lien

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Avis

Europe, arsenic inorganique, chaîne alimentaire

L’Efsa a actualisé son évaluation des risques associés à l’arsenic inorganique (Asi) dans l’alimentation et soulève des inquiétudes pour la santé humaine. De nouvelles données épidémiologiques démontrant un lien entre l’Asi et le cancer de la peau ont permis d’établir une valeur toxicologique de référence (VTR) de 0,06 µg/kg de poids corporel/j. Cette dernière est inférieure aux VTR proposées en 2009, comprises entre 0,3 et 8 µg/kg de poids corporel/j selon les effets adverses retenus. En Europe, le riz, les céréales et leurs produits dérivés seraient les principaux contributeurs à l’exposition. Lien L’Efsa prévoit prochainement une évaluation des risques liés à l’exposition combinée à l’arsenic organique et inorganique.

 

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Ce document créé dans le cadre de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) peut être utilisé et diffusé pour tout ou partie par tout média à condition de ne pas apporter de modification au contenu et de citer la source comme suit "© https://www.plateforme-sca.fr"

 

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