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n°99 - 09 novembre 2023

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BuSCA n°99 - 9 novembre 2023

 

Éditorial

Le comité de rédaction du bulletin de veille sanitaire internationale de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) vous présente l’actualité de la quinzaine passée dans le domaine de la surveillance sanitaire des aliments. Bonne lecture !

Dangers biologiques

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Évènement

Finlande, Salmonella Enteritidis, graines germées

Entre août et octobre 2023, 62 cas d’infection à Salmonella Enteritidis ont été rapportés en Finlande. Plusieurs personnes malades ont déclaré avoir consommé des graines germées produites par le même fabricant et la souche épidémique a été isolée à partir de graines germées prélevées au domicile d’un patient. Les produits suspectés ne sont plus disponibles sur le marché. Lien

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Évènement

États-Unis, Salmonella Thompson, oignons

Aux États-Unis, une épidémie à Salmonella Thompson est en cours avec 73 cas signalés dans 22 États. Les cas ont été enregistrés entre le 8 février et le 24 octobre 2023. D’après les enquêtes, des oignons émincés prêts-à-consommer et provenant d’un même fabricant seraient la source probable de l’épidémie. Ce dernier a procédé au rappel des lots suspectés. Lien

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Suivi

Europe, Salmonella Enteritidis, viandes de poulet

L’épidémie de salmonellose liée au sérotype S. Enteritidis ST11 et rapportée dans le BuSCA 95 est toujours en cours en Europe. De nouveaux cas ainsi qu’un troisième foyer ont été détectés, portant le nombre de cas confirmés à 355 au 24 octobre 2023, dont 112 cas signalés en France. Les enquêtes indiquent que la viande de poulet, notamment sous forme de kebab, est probablement à l’origine de l’épidémie. Des échantillons prélevés dans plusieurs restaurants fréquentés par les cas se sont révélés contaminés. Ces restaurants partageaient des fournisseurs communs en Pologne, l’enquête de traçabilité est toujours en cours. Lien

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Étude

France, TIAC, mollusques bivalves

Santé publique France est à l’origine d’une étude pilote visant à quantifier les TIAC (maladie à déclaration obligatoire) liées à la consommation de fruits de mer et à comprendre les conditions de leur survenue dans la population bretonne. Une enquête menée auprès d’une population ciblée a permis de recueillir 438 réponses. Sur la période d’étude (novembre 2021 à avril 2022), 93 % des répondants ont consommé des fruits de mer, en majorité des coquilles Saint-Jacques (80 %) et des moules (76 %). Parmi les neuf épisodes de TIAC rapportés par les répondants, les huîtres consommées crues étaient suspectées dans huit épisodes, qui n’ont pas été signalés à une agence de santé. Ces résultats confortent l’hypothèse d’une sous-déclaration importante des TIAC à fruits de mer. Lien

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Étude

États-Unis, Campylobacter jejuni, huîtres

Une étude rétrospective décrit la première épidémie de campylobactériose liée à la consommation d’huîtres signalée dans l’État du Rhode Island. En 2021, des huîtres crues consommées dans une ferme ostréicole ont été confirmées comme la source d’une épidémie à Campylobacter jejuni impliquant huit cas. Les oiseaux fréquemment observés sur le parc ostréicole ont probablement été à l’origine de la contamination. Aux États-Unis, les fruits de mer ont été impliqués dans seulement 1,2 % des 996 épidémies de campylobactériose déclarées depuis les années 70. Lien

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Étude

Chine, Staphylococcus aureus, alimentation humaine

Une équipe de recherche a caractérisé les profils génétiques de souches de Staphylococcus aureus isolées d’aliments vendus au détail prélevés en Chine entre 2018 et 2020. Au total, 264 isolats ont été identifiés, principalement dans des produits carnés crus (117 isolats). Parmi ces isolats, 64 % étaient porteurs d’un ou plusieurs gènes codant pour des entérotoxines et 36 combinaisons distinctes de gènes ont été identifiées. Les isolats producteurs d’entérotoxines fréquemment suspectées dans les TIAC (SEA, SEB, SEC et SED) représentaient 1,2 à 16,6 % des isolats selon l’entérotoxine considérée. Le gène codant pour l’entérotoxine SEP ainsi que les gènes du locus egc étaient les plus fréquents (33,7 %). Lien L’implication dans des TIAC n’a pas été clairement démontrée pour les entérotoxines codées par ces gènes. Lien

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Étude

Monde, Listeria spp., produits de la pêche

Une revue systématique de la littérature a rassemblé des données de prévalence de Listeria spp. dans les poissons, les produits à base de poissons et leur environnement de production. Près de 15 500 résultats d’analyses publiés entre 2001 et 2023 ont été exploités. Les prévalences moyennes estimées pour L. monocytogenes s’élevaient à 14,5 % dans les produits prêts-à-consommer contenant du poisson, 10 % dans les environnements de production et 5,8 % dans le poisson cru. Les auteurs ont toutefois observé une baisse significative au cours du temps des niveaux de contamination par L. monocytogenes dans les produits prêts-à-consommer. Lien

Dangers chimiques

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Étude

Portugal, ciguatoxines, poissons

Depuis 2008, date du premier cas de ciguatera connu au Portugal, 49 cas d’intoxications ont été recensés, tous dans l’archipel de Madère. En particulier, plusieurs cas de ciguatera ont impliqué des poissons pêchés au large des îles Selvagens, indiquant qu’il s’agit d’une zone à risque pour la ciguatera. A date, Gambierdiscus excentricus et G. australes sont les deux seules espèces de dinoflagellés productrices de ciguatoxines identifiées dans l’archipel. L’article montre également que l’accumulation de ciguatoxines à des niveaux pouvant entraîner une intoxication alimentaire n’est pas restreinte aux espèces prédatrices et peut concerner des poissons omnivores de plus petite taille. Lien

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Étude

Espagne, phycotoxines, produits de la mer

En Galice, une équipe de recherche a échantillonné 1 150 organismes marins (mollusques bivalves, céphalopodes, crustacés, etc.) entre 2021 et 2022 afin d’évaluer leur contamination par diverses phycotoxines réglementées ou émergentes. Parmi ces dernières, la pinnatoxine G et le 13-desméthyl spirolide étaient les plus fréquemment détectées dans la plupart des espèces. D’après les auteurs, cette étude est la première à documenter leur présence dans les céphalopodes et les crustacés. L’étude a par ailleurs confirmé que les moules constituaient des espèces sentinelles pertinentes pour la surveillance, indicatrices des niveaux de contamination pour une majorité d’espèces prélevées. Lien

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Étude

Europe, mycotoxines, fruits à coques

Entre 2011 et 2021, 3 000 notifications ont été enregistrées par le RASFF suite à la détection de mycotoxines dans des fruits à coques, soit 65 % du nombre total de notifications enregistrées pour les mycotoxines. La majorité d’entre-elles concernaient les arachides (52 %), les pistaches (27 %), les noisettes (5 %) et les amandes (0,7 %). Le premier motif de notification était la présence de concentrations élevées en aflatoxines totales, en particulier pour les arachides importées depuis la Chine. Lien

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Étude

Chine, toxines paralysantes, mollusques bivalves

Une étude réalisée en Chine a documenté les niveaux de contamination de 546 mollusques bivalves par des saxitoxines et leurs analogues au moment des marées rouges. Aussi appelées « toxines paralysantes des coquillages », ces toxines sont produites par des microalgues qui prolifèrent notamment sur les côtes chinoises, généralement entre mai et septembre. Deux campagnes de prélèvements ont été menées à cette période en 2018 et 2019. Des saxitoxines ont été détectées dans 6,8 % des 354 moules prélevées mais aucune des 77 huîtres. Les concentrations mesurées pour la somme des toxines étaient inférieures au seuil réglementaire européen fixé à 800 µg/kg (CE n°1853/2004) dans l’ensemble des échantillons. Les auteurs indiquent toutefois que dans des scénarios maximisant l’exposition, la dose de référence aiguë pouvait être dépassée chez les plus forts consommateurs parmi les enfants. Lien

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Étude

Inde, encéphalites, litchis

En Inde, l’État du Bihar, principal producteur de litchis, a connu plusieurs épidémies sévères d’encéphalite aigüe chez les enfants, pour lesquelles la cause demeure indéterminée. En 2019, 872 cas dont 176 décès ont été enregistrés dans la population infantile suite à la consommation de litchis non parvenus à maturité. Parmi les causes investiguées, la présence d’hypoglycine-A et de cyclopropylglycine de méthylène pourrait être à l’origine des symptômes observés. Ces deux phytotoxines, présentes dans les litchis en cours de maturation, possèdent une action hypoglycémiante qui, en l’absence d’autre repas, pourrait expliquer les glycémies très basses observées chez les enfants. Lien

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Étude

Pakistan, aflatoxines et ochratoxine A, racines de réglisse

Dans une étude au Pakistan, 36 des 60 échantillons de racines de réglisse analysés présentaient des concentrations en ochratoxine A (OTA) supérieures au seuil réglementaire autorisé dans l’UE (20 µg/kg). Les échantillons ont été prélevés au stade de la distribution entre 2019 et 2021. Les concentrations en OTA oscillaient entre 1,5 et 60,3 µg/kg, avec une concentration moyenne de 18,9 µg/kg. Les échantillons les plus contaminés ont été prélevés pendant la période de la mousson qui cumule des températures et une humidité élevées (juillet et août). Lien

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Bilan

États-Unis, résidus de pesticides, alimentation humaine et animale

Aux États-Unis, la FDA a publié les résultats du programme de surveillance des résidus de pesticides pour l’année 2021. Les plans de surveillance concernaient 1367 échantillons d’alimentation humaine, dont 1067 produits importés. Des concentrations supérieures aux seuils réglementaires ont été observées pour 3,3 % des produits domestiques, uniquement des légumes, et 10,7 % des produits d’importation, notamment les piments (66 non-conformités). Parmi les 80 échantillons d’alimentation animale prélevés, une seule non-conformité a été relevée dans un co-produit d’origine végétale importé. Bien que l’échantillonnage ait été très réduit du fait de la pandémie, les résultats sont cohérents avec ceux des années précédentes. Lien

Dangers physiques

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Étude

Europe, radionucléides, alimentation humaine

Une étude présente une synthèse des notifications émises par le RASFF entre 1997 et 2022 suite à la détection de radionucléides dans des denrées alimentaires. Les 488 notifications enregistrées concernaient en majorité les compléments alimentaires (25 %), les champignons (21 %), les nouilles (7,6 %), le thé (4,5 %) et les épices (3,7 %). Les produits provenaient le plus fréquemment de Chine (19,9 %), des États-Unis (11,7 %), de Russie (8,0 %), du Vietnam (7,2 %) et de Pologne (5,5 %). Des concentrations élevées de radionucléides étaient à l’origine de 109 notifications, dont 101 liées à la présence de 137Cs, 134Cs, 60Co et 48Cd dans des champignons. Les autres motifs invoqués étaient des radiations non autorisées (n = 281), un mauvais étiquetage (n = 95), l’usage d’équipements de radiation non approuvés par l’UE (n = 73). Lien

 

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Ce document créé dans le cadre de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) peut être utilisé et diffusé pour tout ou partie par tout média à condition de ne pas apporter de modification au contenu et de citer la source comme suit "© https://www.plateforme-sca.fr"

 

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